Rodez : les artisans chocolatiers débordent d'imagination pour Pâques
Pâques et chocolat sont désormais presque des synonymes. Centre Presse Aveyron a recueilli le ressenti des artisans chocolatiers ruthénois une semaine seulement avec le lundi de Pâques.
Pâques, fête célébrée par les petits et grands, n'est plus qu'à quelques jours. Ce lundi 4 avril marque le début de la semaine la plus importante en matière de vente de chocolat. Après Noel, Pâques est la plus importante source de revenus pour les chocolatiers. Les deux semaines qui précèdent sa célébration sont donc primordiales.
Les artisans chocolatiers ruthénois font preuve de créativité
Chaque chocolaterie ruthénoise a sa spécialité. Des œufs garnis personnalisables gratuitement chez Jeff de Bruges, une nouveauté nommée poule rock and roll chez Stéphane Alary, des créations en boutique en série limitée qui viennent s'ajouter aux produits classiques chez la chocolaterie-patisserie AICI, des montages réalisés à la main et des pièces vitrines qui mettent en avant un savoir-faire et la créativité signée Yves Thuries, une poule déjantée pour un Pâques fun et gourmand chez Agnès et Pierre...
"On peut faire toute sorte de chose avec du chocolat"
Lapin, canard, poussin, abeille, grenouille, vache... Myriam Lecerf, gérante d’Yves Thuries, donne de la vie au chocolat. "On peut faire toute sorte de chose avec du chocolat". Elle remarque néanmoins que, cette année, les clients s'attachent davantage aux traditionnels œufs et poules de Pâques. Une tendance que Bastien Orlhac, directeur général de la chocolaterie-patisserie AICI, confirme. "C'est ce qui fonctionne."
Chez Stéphane Alary, artisan chocolatier depuis trois générations, cela va de la petite poule à 4 euros à un œuf en chocolat garni d'œufs pralinés de plus de deux kilos à 185 euros. Un large panel qui résulte de son envie "d'être le plus prêt possible de ce que souhaitent les clients."
Pâques garde son importance malgré le contexte économique
"C'est une fête familiale qui résiste bien au contexte actuel" confie Bastien Orlhac. Stéphane Alary est optimiste. "J'ai l'impression que ça va faire comme le confinement où les gens vont se faire plaisir ; 2020 a été une des plus belles années."
Bertrand Batut, propriétaire de Jeff de Bruges Rodez qui y célèbre son 4e Pâques après avoir travaillé 35 ans dans la restauration, remarque une certaine réticence chez les clients. Cependant, il reste persuadé que "les Aveyronnais sont attachés à cette fête".
Myriam Lecerf constate que ce sont avant tout les grosses pièces qui partent. "Quand les gens veulent quelque chose qui sort de l'ordinaire, ils y mettent le prix."
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?