Rugby : un barrage trop costaud pour un Rodez qui dit déjà au revoir à la montée en Fédérale 2
Énorme déception ce dimanche 16 avril au stade Paul-Lignon où Rodez a été battu (9-20) par Rivesaltes en barrages d'accession aux phases finales de Fédérale 3.
Dans ce match de barrage, porte d'entrée aux phases finales de Fédérale 3, Rodez a débuté timidement, et pourtant avec le vent. Des rafales qui ont mis à mal l'ailier-buteur de Rivesaltes, Soler. 0/3 dans ses tentatives de pénalités lors des 40 premières minutes. Mais les Catalans ont investi la moitié de terrain ruthénoise. Et ont accroché un essai de pénalité. Les Aveyronnais, eux, sûrement un peu intimidés par l'enjeu (ils rendaient pas mal d'années d'expérience aux visiteurs ce dimanche), ont eu toutes les peines du monde à sortir de leur coquille. Et le pied longue distance, puis juste devant une ligne de 22 jamais franchie en première, de Aigoui a permis au Rodez rugby de rester au contact à la pause (6-7).
La deuxième période a débuté comme la première, par un début de bagarre générale, sans dommage même si deux jaunes ont été cette fois distribués, un de chaque côté. Et alors que l'ouvreur Dressayre a aussi fait son retour en lieu et place de Worczynski, Aigoui a fait passer les Rouergats devant via une troisième pénalité, cette fois contre le vent.
La « grosse déception » de Thibaut Noel après le revers en barrage de Fédérale 3 de Rodez face à Rivesaltes (9-20). #rodez #rugbyamateur #aveyron pic.twitter.com/4ZyILAqkWB
— Centre Presse Aveyron Sports (@PresseSports) April 16, 2023
Mais après un ballon perdu bêtement par Rodez, Rivesaltes enchaînait les temps de jeu jusqu'à une percée aplatie par Soler. Ce même Soler ne parvenant toujours pas à transformer. À 9-12, Rodez disait au revoir aux phases finales et avec elles à la perspective de montée en Fédérale 2 promise aux vainqueurs des 16es de finale. D'autant que Soler se faisait remplacer devant le tee par Raspaud qui ajoutait 3 points. Et que les Aveyronnais, malgré de l'envie, ne trouvaient pas la faille. Pire, un nouvel essai en coin des visiteurs scellait définitivement cette gifle adressée aux hommes du trio Furet-Broseta-Pioch.
Une vraie déception pour eux, dépités au coup de sifflet final du match et, par là même, de la saison.
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