Rodez : " l'accès au droit garanti pour tous "
" Il existe encore des personnes démunies face à un problème juridique et ce pour différentes raisons ". Le Conseil Départemental de l'Accès au Droit de l'Aveyron ( CDAD) ainsi que des associations se sont réunis mercredi 24 mai dans le but de présenter leurs actions pour permettre un meilleur accès au droit.
À l'occasion de la journée de l'accès au droit, ce mercredi 24 mai, au Tribunal Judiciaire, le Conseil Départemental de l'Accès au Droit de l'Aveyron ( CDAD) a souhaité réunir les signataires de la charte nationale de l'accès au droit mais aussi des associations œuvrant pour des causes identiques. Leur objectif est d'entreprendre des actions pour les personnes démunies afin que chacun connaisse ses droits et obligations, comment être informé puisque " nul n'est censé ignorer la loi.".
" En Aveyron, le CDAD finance des consultations gratuites pour tous, avec un avocat, un notaire ou bien un huissier afin que chacun puisse parler de ce qui le préoccupe au niveau de la justice. On va souvent retrouver des questions sur le droit de la famille, le droit des victimes, le droit au logement, de l'immobilier, de la consommation ... On essaye aussi de se focaliser sur la jeunesse qui doit prendre en compte ses droits, d'ailleurs nous avons signé une convention avec la Maison des adolescents. Enfin, on fait un petit point juridique aux détenus. Toutes ces actions permettent un meilleur bagage territorial au niveau du droit. ", explique Robin Planes, président du tribunal judiciaire et du CDAD de l'Aveyron.
Des associations telles que le Secours Catholique, Les Restaurants du Coeur, La Pantarelle sont des partenaires de la CDAD qui proposent des missions pour faciliter l'insertion des personnes précaires dans la société et donc faciliter leur accès au droit. Par exemple le secours catholique organise des cours de français pour briser l'absence de maîtrise de la langue, accompagne les migrants dans la recherche d'un logement, lutte contre l'isolement géographique avec des projets de mobilité. La Pantarelle fait du travail de rue qui permet de créer un lien social avec les personnes rencontrées et de pouvoir les orienter vers des droits, notamment le droit aux soins. Elle réalise aussi un accompagnement administratif et social. Les Restaurants du Coeur agissent, eux, par le biais de la distribution alimentaire.
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