Femme tuée par carabine à Lavaur dans le Tarn : profil du tireur, circonstances... Ce que l'on sait

  • Les motivations de l'octogénaire ne sont pas encore connues.
    Les motivations de l'octogénaire ne sont pas encore connues. Illustration Centre Presse
Publié le , mis à jour

Les faits se sont déroulés ce lundi 26 juin en matinée, à en pleine rue, à Lavaur dans le Tarn.

Il était environ 8 h 40 dans le centre historique de Laveur (Tarn) quand un octogénaire a tiré pour des raisons qui restent à découvrir sur une ancienne infirmière de 58 ans avec une carabine de foire d'un calibre de 12 mm, selon La Dépêche du Midi.

D'après le quotidien citant un des policiers municipaux lui ayant prodigué les premiers soins, la victime aurait été atteinte de deux projectiles.

Transportée au CHU de Rangueil à Toulouse avec un pronostic vital engagé, la quinquagénaire est décédée quelques heures plus tard.

Après que les policiers municipaux aient désarmé l'octogénaire, celui-ci a été conduit à la gendarmerie de Gaillac où il a été placé en garde à vue.

Quelles relations, quelles motivations ?

Les causes de ce drame restent à établir.  Ce lundi-là vers 8 h 40, la victime, ancienne infirmière libérale, venait rendre visite à l'octogénaire "avant qu’il n’aille se faire opérer de la cataracte", selon Bernard Carayon, le maire de Lavaur. Après avoir entrouvert la porte, l'homme lui a alors tiré dessus à deux reprises.

La quinquagénaire avait exercé près du domicile de l'octogénaire, situé dans une petite rue du centre historique, entre 2010 et 2016, précise La Dépêche du Midi.

L'homme, Marcel Pech, est décrit comme un irascible, peu bavard et discret, collectionneur (il est numismate), capable de violentes colères selon des témoins, mais plutôt la tête sur les épaules, comme quand il parlait de son quartier dans Le Journal d'ici, était préoccupé par sa santé ces derniers temps, notamment cette opération de la cataracte qui lui faisait penser qu'il perdait la vue. Il a toujours habité l'habitation où il vivait.

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