La Castonétoise Maïlys Périé sert une cuisine qui lui ressemble, à La Bringuerie, à Toulouse
Originaire du hameau de La Brenguerie, la jeune femme de 34 ans vole de ses propres ailes depuis la mi-octobre 2020.
Situé entre Saint-Mayme et La Roquette, La Brenguerie est un hameau de trois maisons sur la commune d’Onet-le-Château. Née à Rodez, le 10 septembre 1988, d’un père originaire de Bertholène, plus précisément du lieu-dit Anglars, et d’une mère toulousaine, c’est là que Maïlys Périé a grandi. Après une scolarité classique ruthénoise (Sainte-Procule, Saint-Joseph et François-d’Estaing) et un bac S en poche, "sans idée précise en tête pour la suite", elle a opté pour une licence en gestion à Toulouse. "Plutôt assez douée en mathématiques", l’étudiante s’orientait alors vers la comptabilité.
Mais, entre temps, elle est tombée dans le chaudron de la cuisine. Elle n’a pas oublié : "Ma grand-mère maternelle avait les mains dedans et ma mère était également très passionnée. Mon idée de départ était d’ouvrir mon restaurant car c’était le fruit de la combinaison entre contact, cuisine et gestion". Avant de voler de ses propres ailes, Maïlys Périé a passé neuf années dans les cuisines des autres, beaucoup à Toulouse et un peu dans le nord-est de l’Hexagone.
"J’ai pris le temps qu’il fallait. Mon projet a mûri, reconnaît-elle. Ma quête était assez ciblée. Je voulais découvrir plutôt l’univers du bistrot brasserie". Ayant "bien briefé" son agent immobilier, huit visites ont suffi. Elle a ainsi pu se lancer dans un lieu avec "des briques rouges, une petite cave et une petite terrasse". Les trois critères principaux étaient réunis. Situé entre la place des Carmes et celle du Salin, derrière le tribunal, au n°28 de la rue de la Fonderie, Le Millésisme était l’affaire dont elle rêvait.
Les recettes de sa grand-mère maternelle
Et quand il a fallu la rebaptiser, elle n’a pas hésité : son restaurant et bar à vin/tapas s’appelerait La Bringuerie. Comme le hameau castonétois où elle a passé enfance et adolescence. "Cela s’est imposé à moi et j’ai trouvé le clin d’œil sympa, sourit l’intéressée. J’ai juste changé le "e" en "i" pour éviter une déformation avec l’accent toulousain ! Et puis ça sonne bien pour l’esprit que nous voulons donner à cet établissement".
Elle a ouvert à la mi-octobre 2020, pour dix jours, avant de fermer six mois pour le deuxième confinement. Il y a mieux comme baptême ! Il en fallait davantage pour la décourager. Maïlys Périé est donc fidèle au poste, quatre jours et demi par semaine, avec elle au piano et son compagnon Alex, originaire du pays basque, en salle (une soixantaine de places au total). "Je n’ai pas vraiment de prétention particulière, glisse-t-elle. Mais je propose une cuisine familiale, du terroir, avec des recettes chères à ma grand-mère et à ma mère".
Avec quelques produits venant d’Aveyron, comme la viande de chez Bousquet à La Primaube ou la bière de l’Aubrac tirée par Sébastien Blaquière à Saint-Geniez-d’Olt. Salués à leur arrivée par Sablée, la mascotte golden retriever de deux ans, "les clients trouvent le lieu joli, apprécient l’accueil, la convivialité, et aiment déguster des produits frais".
à cet article à partir de


J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?