Tour de France féminin : Cahors-Rodez ce mercredi, la Belge Kopecky arrive en jaune en Aveyron

Abonnés
  • Depuis qu’elle a remporté la première étape, dimanche, Lotte Lockepy, n’a pas lâché le maillot jaune.
    Depuis qu’elle a remporté la première étape, dimanche, Lotte Lockepy, n’a pas lâché le maillot jaune. MAXPPP - Thierry Nicolas
Publié le
Margot Pougenq

Aujourd’hui, le Tour de France féminin fait étape pour la première fois en Aveyron. Et quelle étape : 177,1 kilomètres, la plus longue de la Grande Boucle 2023, pour un dénivelé positif de 2 400 mètres et quatre côtes très exigeantes dans le final. De quoi secouer la course au maillot jaune, actuellement sur les épaules de la Belge Lotte Kopecky.

C’est le jour J. Un peu plus d’un an après avoir accueilli le Tour de France pour la cinquième fois, Rodez se prépare à écrire une page inédite dans son roman d’amour avec le cyclisme.

Aujourd’hui, c’est le peloton féminin qui va se frotter aux routes aveyronnaises et à l’éprouvant final sur les pentes de la côte Saint-Pierre. D’autant que cette quatrième étape de la Grande Boucle féminine pourrait bien rebattre les cartes du général avant même l’arrivée à Bourran.

Déjà en octobre lors de la présentation de la course, Marion Rousse, sa directrice, prévenait : "Il ne faudra pas avoir un coup de moins bien ce jour-là, parce que c’est une étape qui va compter. Surtout pour son final, qui aura un parfum de classique ardennaise."

Quatre ascensions avant le final dans la côte Saint-Pierre

Car dans les 30 derniers km de cette étape, la plus longue de l’édition 2023 (177,1 km), le peloton devra grimper trois côtes exigeantes avant l’ultime ascension ruthénoise.

Parmi elles, deux sont classées en troisième catégorie : celle de Colombiès, 6,5 km à 4,2 % et celle Lavernhe à Druelle-Balsac, 2,2 km à 7,1 %. Et une côte de deuxième catégorie est aussi au programme, à Moyrazès, avec 4,6 km à 5,5 %. Des casse-pattes qui pourront donner des idées aux poursuivantes de Lotte Kopecky (SD Worx), qui porte le maillot jaune depuis sa victoire lors de la première étape, dimanche.

Et ce, sans parler du final et son passage à 13 % dans la montée vers le val de Bourran. Un mur qui a été dompté par l’Australien Mickaël Matthews en 2017 lors de la dernière arrivée de la Grande Boucle sur le Piton.

Wibes victorieuse à Montignac-Lascaux, hier

Et l’étape d’hier pourrait inspirer les prétendantes aux maillots distinctifs, dont celui de leader. Partie en solitaire à 59 kilomètres de l’arrivée jugée à Montignac-Lascaux (Dordogne), Julie Van de Velde (Fenix-Deceuninck) a failli déjouer les plans des équipes de sprinteuses.

La Belge a tenté de résister mais elle s’est fait avaler par le peloton à 200 m de la ligne. Et c’est la Néerlandaise Lorena Wiebes (SD Worx), parfaitement lancée par la porteuse du maillot jaune, qui a levé les bras.

"Elle (Lotte Kopecky) a vraiment fait un bon boulot de poisson pilote, elle m’a très bien amenée. On a bien pris le dernier virage, toujours bien placées. Je pense que c’est Marianne Vos qui a lancé le sprint, mais j’ai été capable de revenir et de la rattraper", réagissait la coureuse après l’étape. Avec deux succès et le maillot jaune, le team SD Worx démarre le Tour sur les chapeaux de roues. Mais c’est aujourd’hui que la course commence à se corser.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Sur le même sujet
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?