Mort de Karine Esquivillon : ce que l'on sait sur les résultats de l'autopsie, révélés ce jeudi

Quatre mois après la disparition de Karine Esquivillon, l'autopsie réalisée sur le corps de la mère de famille a révélé ses résultats, jeudi 27 juillet 2023.

Aucune autre blessure

BFM TV rapporte, ce jeudi, que l'autopsie n'a révélé aucune autre blessure, ni trace de violence, que celles causées "par un projectile métallique d'arme à feu". Selon Carole Verdu, avocate des enfants du premier mariage de Karine Esquivillon citée par nos confrères, "cette autopsie n'infirme pas la thèse de Michel Pialle, mais elle ne la confirme pas non plus".

Arme utilisée, tir accidentel...

Le 16 juin dernier, celui-ci, ex-mari de la victime, était passé aux aveux après deux jours de garde à vue. Le quinquagénaire avait révélé avoir tué sa femme alors qu'il était en train de nettoyer sa carabine. Il aurait alors, selon ses dires, été auteur d'un tir accidentel, touchant mortellement Karine Esquivillon. 

Retrouvée dans un bois

La dépouille de la mère de cinq enfants avait ensuite été découverte dans un bois près de Challans, en Vendée. Le 21 juillet, l'arme du crime avait été retrouvée alors qu'après les aveux de Michel Pialle, les enquêteurs avaient déjà mis la main sur deux chargeurs et un silencieux, dans une rivière, non loin du domicile familial.

D'abord un "départ volontaire"

L'ex-mari de la victime de 54 ans était la dernière personne à avoir vu Karine en vie, le 27 mars dernier. Depuis le début de l'affaire, il assurait qu'elle "était partie volontairement". Mais les enquêteurs de la section de recherches de Nantes et les gendarmes de la Vendée avaient rapidement identifié l'individu comme le principal suspect.

Qui, à l'issue de sa garde à vue le 16 juin, est donc passé aux aveux en indiquant avoir tué la mère de famille et en donnant des indications aux gendarmes sur la localisation du corps de celle-ci.

Mis en examen et placé en détention provisoire

Pour rappel, Michel Pialle a été mis en examen pour meurtre sur conjoint et placé en détention provisoire.