Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac. Beaucoup d’émotions au concert de clôture du festival musique en vallée d’Olt

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  • Les musiciens au concert de clôture du festival musique en vallée d’Olt.
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  • Le public au concert de clôture du festival musique en vallée d’Olt
    Le public au concert de clôture du festival musique en vallée d’Olt
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CORRESPONDANT

De mémoire de festivaliers, jamais le cloître n’avait été aussi rempli, vendredi 28 juillet pour le concert de clôture du festival en vallée d’Olt.

Il faut dire que toutes les conditions étaient réunies pour combler les spectateurs qui apprécient ce lieu emblématique de la cité marmotte : douceur de cette belle soirée estivale, programme particulièrement alléchant, réputation des musiciens, délicatesse de l’interprétation des œuvres inscrites au répertoire. Tout était réuni pour que la soirée soit réussie.

Sous la baguette de Jan Orawiec, l’orchestre des étudiants de l’académie a interprété l’ouverture en Do M de Schubert. Composée en 1811, c’est encore une œuvre de jeunesse de Franz puisqu’il l’a écrite à l’âge de 14 ans ! Tout aussi précoces, les jeunes stagiaires du Festival ont interprété l’œuvre avec maîtrise et enthousiasme.

Le concert s’est poursuivi par la grande nonnette sur un arrangement de la symphonie concertante K297, œuvre tout aussi connue que son célébrissime auteur Wolfgang Amadeus Mozart. Mozart… toujours Mozart, on en demande et on en redemande ! Pourtant, disons-le tout de suite, rien n’est moins certain de l’authenticité de cette symphonie concertante que Wolfgang aurait composée en 1778, car la partition en a été perdue. Mais laissons là cette querelle des puristes… Loin de ces chicanes de spécialistes, le public, lui, n’a pas boudé son plaisir. En effet, bien qu’on ne puisse trancher définitivement sur la paternité de cette œuvre, elle est de nos jours très fréquemment interprétée et appréciée surtout lorsqu’elle est interprétée par des artistes aussi talentueux.

Après ce moment de pur plaisir, la soirée a continué par Till Elenspiegel (Till l’Espiègle) de Richard Strauss, aucun lien de parenté avec Johann Strauss qui a fait chavirer tant de cœurs et valser tant de générations ! L’œuvre de Richard, d’un seul tenant, donne, par la représentation sonore du cor et de la clarinette, toute sa place au héros allemand farceur et malicieux, Till l’Espiègle.

Mais il n’est pas de si bonne compagnie qui ne se quitte pas sans une séquence émotion. En guise de "bis" tout aussi inattendu qu’apprécié, les 14 musiciens du festival avaient en effet décidé de créer la surprise en interprétant le Schwanengesang de Schubert, sur un arrangement du contrebassiste Nicolas Charron présent sur scène pour remercier les membres de l’association Orgues et Musiques organisatrice du festival. Une délicatesse qui alla doit au cœur des bénévoles, dont certains ne purent retenir une petite larme de reconnaissance.

Un concert magistral venu conclure un festival réussi qui a permis la communion entre des spectateurs enthousiastes, des musiciens talentueux, heureux de jouer dans le cadre agréable et accueillant de l’Aubrac de la Vallée du Lot.

La douce chaleur était dans le cloître et dans les cœurs !

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