Mort suspecte du principal d'un collège de Lisieux : deux jeunes s’étaient introduits dans l'établissement

  • Le mystère reste entier après la mort suspecte de Stéphane Vitel, principal d'un collège de Lisieux.
    Le mystère reste entier après la mort suspecte de Stéphane Vitel, principal d'un collège de Lisieux. MAXPPP - Martin ROCHE / OUEST-FRANCE
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Centre Presse Aveyron

Les deux jeunes de 17 et 19 ans disent toutefois avoir quitté les lieux avant l’arrivée du principal, retrouvé mort. L’enquête se poursuit.

L’enquête ouverte après la mort d’un principal de collège à Lisieux, le 11 août, dans le Calvados, progresse. Deux individus de 17 et 19 ans ont reconnu s’être introduits dans l’enceinte du collège Pierre-Simon-de-Laplace le matin du drame, a révélé le procureur de la République Joël Garrigue, dans un communiqué publié mercredi 16 août.

Casier judiciaire vierge

L’un d’eux s’était présenté lundi au commissariat avec sa mère. Les deux jeunes hommes, au casier judiciaire vierge, ont été mis en examen mercredi soir pour “effraction dans un établissement scolaire” et “dégradation en réunion de bien d’utilité publique “, a annoncé le procureur de la République. Mais rien ne permet d’affirmer qu’ils sont liés à la mort du principal du collège. Les deux jeunes auraient fracturé une porte, ce jour-là, alors qu’ils étaient alcoolisés.

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Ont-ils déclenché ainsi l’alarme intrusion qui a alerté le principal, provoquant son arrivée sur les lieux alors qu’il s’apprêtait à partir en vacances ? Ils affirment, en tout cas, "avoir quitté les lieux avant l’arrivée de Stéphane Vitel [le principal, NDLR], ce qui semble confirmé par l’exploitation du téléphone de l’un d’eux", selon le communiqué du parquet.

"Cela nous en dira plus..."

"Est-ce que d’autres personnes se sont introduites dans le collège ? Je ne peux pour l’instant ni le confirmer, ni l’infirmer", a affirmé Joël Garrigue. "Il y a un très important travail de police technique. Le laboratoire de Lille est à pied d’œuvre pour analyser toutes les traces relevées. Cela nous en dira plus sur le cheminement de M. Vitel et d’un éventuel tiers", a souligné mercredi Fabien Lang, directeur territorial de la police judiciaire de Rouen, cité par Le Figaro.

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L’autopsie du principal, pratiquée lundi, "n’a pu ni exclure l’intervention d’un tiers ni établir avec certitude une cause naturelle du décès". Des résultats d’analyse complémentaires sont attendus.

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