Aveyron : des aliments piégés pour tuer les chats se multiplient à Millau

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  • Ne pas hésiter à prévenir la municipale en cas de découverte.
    Ne pas hésiter à prévenir la municipale en cas de découverte. Centre Presse Aveyron
Publié le
Cyril Calsina

En ville, des habitants ont révélé que de la nourriture contenant des aiguilles ou des clous, avait été jetée pour blesser ou tuer des animaux. La police est au courant.

"La cruauté humaine est sans limite." "Quelle horreur !" Dans une rue, du poisson et apparemment ailleurs dans la ville, "des gens vraiment sadiques", comme le rapporte une habitante scandalisée, déposeraient des aliments piégés par des aiguilles ou des clous. L’objectif est simple : tuer ou, au moins, blesser des chats ou des chiens. Postée sur les réseaux sociaux, l’alerte a indigné plus que la lanceuse. Des dizaines et des dizaines de Millavois s’offusquent de la cruauté du geste. Beaucoup invitent à porter plainte et à se rapprocher de la Société protectrice des animaux. Jointe, la SPA affirmait n’avoir pas eu de retour il y a quelques jours, même si elle connaît l’histoire. "Personne n’est venu vers nous pour nous le signaler officiellement et nous n’avons eu aucun animal blessé. En revanche, un chien ou un chat peut avaler tout rond ce genre d’aliment et sûrement se blesser à l’estomac. En tout cas, ce geste est fait pour faire du mal."

La police municipale, elle, assure avoir été saisie. "Oui, nous sommes au courant. C’est remonté à deux reprises cette semaine. Un agent chargé de la thématique animalière veille, mais nous appelons à la vigilance de chacun. N’hésitez pas à nous signaler des pièges et ne les ramassez pas si vous trouvez cela peu ragoûtant", assure le directeur.

Un internaute en profite pour rappeler qu’une action similaire auprès "d’un lanceur de fléchettes sur des chats" aurait été menée avec succès par les services de l’ordre. Soulignons enfin que l’article 654-1 du Code pénal stipule que "le fait, sans nécessité, publiquement ou non, d’exercer volontairement des mauvais traitements envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe". Celle-ci peut s’élever jusqu’à 750 €. Et aller bien au-delà si un animal venait à mourir.

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