L’intérêt général est le point d’orgue de l’engagement cher à la Ruthénoise Maëlys Rouzaud

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  • Maëlys Rouzaud n’a pas coupé le cordon avec l’Aveyron. Et, même quand elle sort à Paris, la jeune femme reste ainsi fidèle à ses "petites habitudes aveyronnaises", telles que L’Oustal, boulevard de Grenelle (15e). Maëlys Rouzaud n’a pas coupé le cordon avec l’Aveyron. Et, même quand elle sort à Paris, la jeune femme reste ainsi fidèle à ses "petites habitudes aveyronnaises", telles que L’Oustal, boulevard de Grenelle (15e).
    Maëlys Rouzaud n’a pas coupé le cordon avec l’Aveyron. Et, même quand elle sort à Paris, la jeune femme reste ainsi fidèle à ses "petites habitudes aveyronnaises", telles que L’Oustal, boulevard de Grenelle (15e). L'Aveyronnais - Rui Dos Santos
Publié le
A Paris, Rui DOS SANTOS

Née en 1997, la Ruthénoise accompagne collectivités et diverses administrations, en France, dans des projets de transformation.

"Tous mes collègues savent que je suis Aveyronnaise". Maëlys Rouzaud est fière de ses origines et elle le dit, haut et fort. Tant et si bien que, quand elle s’installe à une terrasse, pour boire un verre ou pour un déjeuner, elle choisit volontiers celle de L’Oustal, située boulevard de Grenelle, dans le 15e arrondissement de Paris.

Ancienne sociétaire de La Pastourelle

Car les propriétaires, Christophe et Régis Teilhol, sont membres de sa famille, mais, surtout, car cette ancienne sociétaire de La Pastourelle n’a pas coupé le cordon avec le pays.

Elle confirme volontiers : "Oui, j’aime la danse folklorique. Oui, je suis très attachée à mes racines. Mes grands-parents parlaient l’occitan et ça a forgé une identité, un caractère également. Je prends d’ailleurs plaisir à le cultiver".

Mes grands-parents parlaient l'occitan et ça a forgé une identité

Maëlys Rouzaud a vu le jour à Rodez, en 1997, dans ce qu’elle a baptisé "une famille pure race aveyronnaise" : un père ruthénois, organiste de la cathédrale Notre-Dame, et une mère, née Franc, originaire de Condom-d’Aubrac.

Passionnée par les langues

Après une scolarité dans le privé (Sacré-Cœur, François-d’Estaing) et un bac littéraire en poche, elle a hésité pour son orientation. Non pas parce qu’elle ne savait pas quoi choisir, mais parce que la palette était très large : "J’étais attirée par la politique, par rapport à l’intérêt général, mais aussi par le journalisme. C’était d’ailleurs mon choix initial". Passionnée par les langues, elle a finalement opté pour "des formations pluridisciplinaires" avec khâgne et hypokhâgne à Toulouse, au lycée Saint-Sernin.

Elle n’a pas oublié : "C’est là que j’ai muri mon projet". Maëlys Rouzaud a ainsi intégré l’Ismapp (institut supérieur du management public et politique), pour trois ans, dans le 9e arrondissement de Paris. "Un des points forts de ce cursus était de proposer énormément de stages, très tôt", se souvient la jeune femme. Deux d’entre eux l’ont particulièrement marquée.

Pendant six mois, elle a ainsi été l’assistante parlementaire de Stéphane Mazars, député de la 1re circonscription de l’Aveyron. "Je faisais trois semaines à l’Assemblée nationale à Paris, puis une semaine sur le terrain. J’ai pris plaisir à œuvrer pour l’intérêt général, à travailler pour le collectif. Cela a développé ma connaissance de la démocratie et de nos institutions. Cela a été une période assez émouvante". Elle glisse, avec des trémolos dans la voix : "Aujourd’hui, c’est encore ma boussole !".

Pour la guider sur ce chemin à titre personnel ? La réponse est très transparente : "La politique, ce n’est pas un métier, mais une mission que l’on vous confie. Je veux être élue pour les bonnes raisons !". Son deuxième stage marquant a eu pour cadre l’ambassade de France à Mexico et, plus précisément, la chambre de commerce et d’industrie franco-mexicaine, avec un poste de chargée de mission au sein des services "emploi" et "appui aux entreprises".

Ce voyage lui a donné des idées et, à la sortie de l’Ismapp, Maëlys Rouzaud a rejoint les effectifs de la Ville de Paris comme collaboratrice de cabinet. Elle a ainsi accompagné Afaf Gabelotaud, élue du 18e arrondissement, dans des dossiers de développement économique, autour de l’emploi, de la formation professionnelle. Elle a adoré : "Je savais que c’était un contrat seulement d’un an, mais je mesurais que c’était une vraie chance. J’ai pu découvrir la vie d’un cabinet".

"Je dois beaucoup de choses à mon éducation aveyronnaise !"

Dans la foulée, elle a été recrutée, en mai 2022, par CGI Business consulting. Ce cabinet canadien est basé à La Défense, à Paris. Son rôle est "d’accompagner les collectivités ou bien certaines administrations dans leurs projets de transformation, en ressources humaines ou sur l’attractivité territoriale...".

Elle commente : "Je fais du management public, je suis dans l’opérationnel". Avec quelles perspectives ? Elle répond avec un grand sourire : "Pour l’instant, je suis très heureuse ici. J’aime mon travail, j’adore Paris. Mais, je n’exclue toutefois pas une expérience à l’étranger. Ou bien en politique. En fait, rien n’est défini. Je fonctionne au feeling, à l’opportunité". En revanche, une chose est sûre : elle n’a pas tourné le dos à l’Aveyron.

"Il y a là toute ma famille. Je rentre tous les deux ou trois mois, insiste Maëlys Rouzaud. J’aime la beauté de nos paysages, la gastronomie. Je refais d’ailleurs le plein à chaque séjour, avec roquefort, truffade et, surtout, rissoles. C’est comme une "retraite", idéale pour se ressourcer".

Elle conclut sur le sujet : "Je dois beaucoup de choses à mon éducation aveyronnaise !". C’est au pays qu’elle a également pris goût au bénévolat. Comme cheftaine chez les Scouts et guides de France. Comme renfort dans le cadre de l’épidémie liée au Covid-19 au sein du service logistique des hôpitaux de Paris...

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