Football : avec l'allongement des temps additionnels, l’Aveyron ne se presse pas

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    Pas de temps additionnel à rallonge en District cette saison. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
Publié le
Mickaël Nicolas

Les championnats régionaux et départementaux ont débuté le week-end dernier. Et si chez les pros, le début de saison a été marqué par des temps additionnels à rallonge, cela ne semble pas être véritablement le cas en Aveyron. Explications.

Du "temps de bonheur en plus" chez les pros, mais pas forcément en Aveyron. Au niveau international, comme en Ligue 1 et Ligue 2, les arrêts de jeu des matches se sont allongés depuis le Mondial féminin. Treize minutes par exemple pour France – Panama début août. Alors verra-t-on un tel temps additionnel cette saison sur les pelouses d’Onet (N3), Druelle (R2), Lévézou (D1) ou encore Camboulazet (D4) ?

L’objectif de l’International football association board (le gardien des lois du jeu) étant de transcrire dans le football hexagonal une nouvelle disposition : "Le temps perdu après la célébration d’un but sera récupéré dans le temps additionnel. C’est un élément important qui aura un impact sur la durée des rencontres ", avait déclaré le patron de l’arbitrage français, Anthony Gautier, à l’AFP. Rajoutant : "Tout sera lié aux événements qui se dérouleront durant la rencontre. "

"30 secondes par but en Ligue officiellement"

En Aveyron, cela ne devrait pour autant pas être le cas dans ces proportions-là. Ouf pour la buvette des club-houses, qui ne devrait ainsi pas perdre de rendement. À en croire en tout cas les propos de Benoît Routhe, le président de la commission départementale de l’arbitrage : "Pour les changements, c’est toujours trente secondes supplémentaires, éclaire-t-il. Jusqu’au niveau Ligue, normalement, il doit aussi être appliqué un supplément de 30 secondes par but. Nous n’en avons pas encore parlé aux arbitres de district car c’est super compliqué à mettre en place. Nous allons voir ce que ça donne au niveau régional déjà. Pour ma part, j’ai arbitré un match de Coupe de France où il y a eu 17-1 avec 10 buts en deuxième mi-temps. C’est compliqué de rajouter 5 minutes (en plus des changements) d’arrêt de jeu alors qu’il y a ce score." Et de rajouter : "Au niveau district, par exemple en D4 ou D5, quand il y a des gros écarts, c’est très difficile de le faire appliquer. Certains le feraient, d’autres pas. Nous devons être uniformes donc pour le moment…"

Les footballeurs du DAF n’ont donc pas à s’en soucier à l’instant T. D’ailleurs, pour confirmer la règle, nous avons pu nous rendre compte de ce qu’il en était ce week-end sur les terrains de niveau national, régional ou départemental.

"Soit on le fait vraiment, soit on ne le fait pas…"

À Onet, samedi en fin d’après-midi, quatre minutes d’arrêts de jeu en 2e mi-temps. Un peu plus dimanche à Polonia pour le derby de R2 entre Rodez III et Druelle, avec six minutes " seulement" selon le coach druellois, Laurent Poujol : "Soit on le fait vraiment, soit on ne le fait pas. Quand tu es mené et que tu cours après le score… Six minutes, ce n’est rien avec les remplacements, les ballons qui partent à droite ou à gauche, la pause fraîcheur. Donc la logique, c’est que si on le fait pour faire comme font les pros, faisons-le bien en décomptant vraiment tout pour que personne ne soit lésé. " Et à Laguiole, toujours dimanche, pour le choc de D1 entre Espalion et Salles-Curan, quatre petits tours de trotteuse aussi lors de la seconde période et un seul en première.

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