L’Aveyronnaise Delphine Mégret sur scène, à Hyères, avec Camélia Jordana

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  • Bastien Rimondi, Pauline Cheviller, Delphine Mégret et Camélia Jordana à l'affiche de l'opéra "Ressusciter la rose"?
    Bastien Rimondi, Pauline Cheviller, Delphine Mégret et Camélia Jordana à l'affiche de l'opéra "Ressusciter la rose"? Reproduction L'Aveyronnais
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    L’Aveyronnaise Delphine Mégret sur scène, à Hyères, avec Camélia Jordana
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Emmanuel Pons

La jeune soprano aveyronnaise partage la scène avec, notamment, Camélia Jordana, dans le cadre du centenaire de la villa Noailles, à Hyères, pour trois représentations exceptionnelles de l’opéra "Ressusciter la rose".

"L’ambiance est fabuleuse ! On vit des moments très forts ! C’est magique !" Delphine Mégret, chanteuse lyrique aveyronnaise, aujourd’hui installée à Toulouse, ne cache pas son enthousiasme alors qu’elle était, hier soir, sur scène pour le spectacle "Ressusciter la rose", dans le cadre du centenaire de la villa Noailles, bâtie pour le couple de mécènes Marie-Laure et Charles de Noailles et aujourd’hui centre d’art, installé sur les hauteurs de Hyères.

Delphine Mégret.
Delphine Mégret. Reproduction L'Aveyronnais

"La richesse de ce projet, ajoute-t-elle, c’est de mélanger tous ces artistes qui viennent d’horizons différents." Avec notamment, à l’affiche, Camélia Jordana ou encore Malik Djoudi. Tous rassemblés autour de l’œuvre composée par Raphaël Lucas et écrite par Simon Johannin, à l’initiative du directeur du centre d’art contemporain qui a eu "cette idée folle de faire un opéra" dont le personnage central est la villa Noailles.

Camélia Jordana.
Camélia Jordana. Reproduction L'Aveyronnais

Delphine Mégret y incarne la jeune fille à l’âne, "un personnage intemporel et symbolique de l’art et de la beauté".

Détectée par Michel Wolkowitsky

La jeune soprano, née à Pont-de-Salars, en 1989, au sein d’une fratrie de quatre enfants, reconnaît avoir bénéficié, dès son plus jeune âge, d’une "éducation artistique assez riche". "On avait le choix de pratiquer un instrument, la peinture, la danse, de découvrir le cirque… Nos parents faisaient en sorte qu’on soit assidus". Et c’est tout naturellement qu’elle choisit de passer un bac L, option musique, au lycée Foch de Rodez.

Mais la vraie révélation s’opère à Sylvanès, village du Sud-Aveyron connu pour son festival annuel de musique, installé au sein de son abbaye. "Avec le lycée, on est allé passer une journée, là-bas, accompagnés par notre prof de musique, Pascal Rabatti, pour travailler le côté vocal. C’est comme ça que tout a commencé après ma rencontre avec le directeur du festival, Michel Wolkowitsky, qui a détecté mes capacités", se souvient celle qui a choisi de faire du chant lyrique son métier. "J’ai ensuite passé deux ans à la fac, à Toulouse, en musicologie mais c’était beaucoup de théorie, tout en continuant à travailler le chant avec Michel Wolkowitsky. Je suis ensuite allée m’installer à Londres où Jennifer Smith m’a préparée à entrer dans une école de musique, la Guidhall School of Music and Drama qui a formé des acteurs comme Orlando Blum, Daniel Craig ou des artistes lyriques comme Bryn Terfel."

Cinq années plus tard, la jeune Aveyronnaise décroche son master et entame une carrière de chanteuse lyrique qui la mène sur les scènes internationales, tout en restant fidèle à Sylvanès.

Et, après la première, hier soir, elle chante donc aujourd’hui et demain, à Hyères, dans la cadre du centenaire de la villa Noailles.

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