Pour le nouveau capitaine de la compagnie de Rodez, il est essentiel que les gendarmes "rendent service à la population"

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  • Le capitaine est originaire de l’Ariège et était précédemment le numéro 2 de la compagnie de Saint-Jean-d’Angély en Charente-Maritime. Le capitaine est originaire de l’Ariège et était précédemment le numéro 2 de la compagnie de Saint-Jean-d’Angély en Charente-Maritime.
    Le capitaine est originaire de l’Ariège et était précédemment le numéro 2 de la compagnie de Saint-Jean-d’Angély en Charente-Maritime. Centre Presse - A. R.
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L'Ariégeois Thomas Maugard, 43 ans, est à la tête de la compagnie de gendarmerie de Rodez depuis le 1er août. Le capitaine dresse les directives qu'il entend mener sur le territoire.

Thomas Maugard n'arrive pas dans le far-west, mais c'est tout comme. Jusque-là commandant en second de compagnie du côté de Saint-Jean-d'Angély, en Charente-Maritime, cet Ariégois de 43 ans a pris la tête de la compagnie de gendarmerie de Rodez, le 1er août dernier. 

Un sacré défi pour celui qui grimpe les échelons au sein des forces de l'ordre, après avoir notamment servi à Versailles et du côté de la section de recherches d'Angers. Car la compagnie de Rodez - l'une des trois que compte l'Aveyron avec celle de Millau et de Villefranche-de-Rouergue -, ne représente pas moins de 163 militaires, répartis dans 17 brigades présentes aux quatre coins du territoire.

Une vaste zone à couvrir, et c'est en ça que le vert Aveyron peut faire penser à l'aride ouest américain. "Nous intervenons de Mur-de-Barrez au nord, jusqu'à Réquista au sud, ce qui représente plus de 2 h de route, et de Saint-Geniez à Rignac d'est en ouest", a conscience le nouveau commandant de compagnie. 

Sécurité routière et stupéfiants

Mais cela n'effraie pas Thomas Maugard, ravi de découvrir ce département qu'il connaissait vaguement jusque-là, ayant fait ses études du côté de Toulouse. "Nous devons rendre service à la population, projette-t-il. Il faut que nous travaillions en contact avec les Aveyronnais et leurs élus."

Sur un plan plus militaire, le capitaine pointe du doigt les infractions routières, et fait de la sécurité sur nos axes l'une de ses priorités. "Les vacances amènent un flux important sur nos routes. Il faut également surveiller la question des excès de vitesse. Lors de chacune de nos opérations nous constatons des infractions à ce sujet", appuie-t-il. 

D'autant que certaines routes sont particulièrement considérées comme accidentogènes, comme la RD840 de Rodez à Decazeville, qui a notamment été le théâtre d'un accident mortel le 2 août dernier à Auzits, l'axe Rodez-Aurillac, et bien sûr, la RN88. "Reliant Toulouse à Saint-Etienne, c'est un itinéraire qui amène de la délinquance, nous avons des efforts à faire", annonce le capitaine Maugard. Il en profite également pour alerter sur le trafic et l'usage de stupéfiants. "C'est une problématique qui inonde la France, et l'Aveyron aussi, il ne faut pas croire que les territoires ruraux sont épargnés."

En somme, plusieurs chantiers se dressent devant celui qui a embrassé cette voie par sa volonté d'être "un soldat de la loi, et de la faire respecter".

Comment fonctionne la compagnie de Rodez ?

Basée au siège de la gendarmerie de l'Aveyron, avenue de l'Europe, la compagnie de Rodez concerne 17 brigades réparties dans le nord et le centre du département et comptabilise 163 militaires. Si son ancrage et son commandant sont à Rodez, afin de centraliser le tout, malgré ses 4 000 interventions annuelles sur le territoire, celle-ci n'intervient pas sur le Piton, classé en zone police. 

"La brigade de Rodez est pourtant la plus importante, comptant une quinzaine d'effectifs", relate son commandant, le capitaine Maugard. Elle est toutefois mobilisée sur les secteurs de Flavin et Luc-la-Primaube et pour des missions particulières. "Comme les extractions judiciaires entre la maison d'arrêt de Druelle et les différents palais de justice ou encore la sécurité à l'aéroport de Rodez", explique Thomas Maugard.

En tout cas, au-delà de la seule brigade de Rodez, chaque jour, sept binômes ou trinômes sillonnent l'ensemble du territoire. Sans oublier la présence de deux unités spécialisées, la brigade motorisée et le Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie, spécialisée dans la surveillance et le renseignement.

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