Football : "On va chercher le top 5", le triple buteur de Rodez samedi face à Caen Taïryk Arconte affiche de sérieuses ambitions !

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  • Habituel remplaçant, le Guadeloupéen Taïryk Arconte a inscrit le premier triplé de l’histoire du Raf en Ligue 2 samedi face à Caen dans un rencontre totalement folle  qui restera dans les annales.
    Habituel remplaçant, le Guadeloupéen Taïryk Arconte a inscrit le premier triplé de l’histoire du Raf en Ligue 2 samedi face à Caen dans un rencontre totalement folle qui restera dans les annales. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Prêté par Brest (Ligue 1) à la fin de l’été, Taïryk Arconte (19 ans) a inscrit un triplé dans le match historiquement dingue remporté par Rodez face à Caen (5-3) samedi soir lors de la 10e journée de Ligue 2. Lui qui a connu une montée en L1 avec Ajaccio en 2022 fait des parallèles flatteurs alors que le Raf pointe au 6e rang après 10 matches. Entretien réalisé hier, en conférence d'après match.

Taïryk, vous repartez plus chargé que ce que vous n’êtes venu (avec le ballon du match)…

Oui, c’est ça. C’est la première et j’espère que ce ne sera pas la dernière fois !

Racontez-nous vos trois buts.

Franchement, ces trois buts me font plaisir, mais ce ne sont pas mes trois buts à moi, plutôt trois buts de l’équipe car je n’aurais jamais pu les inscrire sans son aide, même si ça me fait très plaisir d’avoir mis un triplé et que j’espère que ça continuera !

Vous et l’équipe avez montré une force de caractère énorme au vu de ce scénario, de 2-0 à 2-3 jusqu’à 5-3 au final…

C’est dur, on sait que le football va très vite. Mais on a été préparé à ça. La semaine on travaille des choses, des situations, des scénarios, dont ce scénario-là, donc on était préparé. Après, on a un coach (Didier Santini) qui nous permet d’avoir confiance en nous et nous permet de ne pas lâcher. Donc on ne peut aller qu’au combat pour lui.

Il a d’ailleurs l’habitude de gueuler à la mi-temps…

Oui, il en a l’habitude. Mais ça fait plaisir. Il vaut mieux avoir un coach qui gueule plutôt qu’un coach qui ne vous dise rien.

En fin de première mi-temps, que s’est-il passé pour prendre trois buts en seulement sept minutes ?

On a été surpris de mener 2-0 aussi vite. Donc, sans le vouloir, mentalement, on a baissé d’un cran. Et on encaisse ces trois buts. Puis, on a alors pris conscience qu’on était en train de perdre, donc on est revenu et on a renversé ce match.

Quel a été le déclic en deuxième période ? Car au début, on a senti que c’était un peu difficile, puis d’un coup c’est reparti.

Comme je vous ai déjà dit : c’est le discours du coach qui nous a fait changer. Quand vous avez un coach qui vous dit tout, droit dans les yeux, vous ne pouvez que partir à la guerre pour lui.

Précédemment, à votre place, Giovanni Haag disait : "Il faut qu’on ait de l’ambition cette saison". Après 10 matches, vous êtes 6e avec 17 points. Quelle est votre ambition à vous pour les matches à venir ?

Je ne vais pas parler des matches à venir, mais de la fin de saison tout de suite. Moi et l’équipe, je parle en son nom, on a de l’ambition. On sait qui on est, donc on va chercher le top 5.

Par rapport à ce que vous faites ces derniers temps et ces nombreux buts marqués qui font de vous la 2e meilleure attaque de Ligue 2 à ce jour, vous pensez que ce top 5 est légitime ?

Bien sûr qu’il est légitime, pour nous comme d’autres. On voit Laval par exemple qui est premier alors que personne n’aurait mis une pièce sur sa première place avec 25 points après 10 journées. Rien n’est impossible dans le foot. J’ai fait une montée en L1 quand j’étais avec Ajaccio, personne ne croyait en nous, tout le monde pensait qu’on allait descendre et, en fait, on est monté en Ligue 1. Donc bien sûr que je crois au top 5 avec Rodez.

Avec cette expérience-là de la montée en Ligue 1, qu’est ce qui fait qu’une équipe va jusqu’au bout pour monter à ce niveau-là ?

C’est le mental, rien que le mental, que ça ! Parce que le foot, c’est comme la vie : c’est un marathon. Ce n’est pas le plus vite qui va arriver forcément, mais c’est celui qui dure le plus longtemps.

Le fait que Rodez est régulièrement mené et qu’il parvienne à réagir, avec votre expérience, vous trouvez qu’il y a cette petite graine ici ?

C’est ce que j’ai dit à mes coéquipiers : la saison qu’on est en train de faire est similaire avec celle que j’ai faite avec l’ACA l’année de la montée. C’est pour cela que je pense que cette année, il va y avoir beaucoup de surprises…

Pour revenir à vous, vous êtes prêté par Brest. L’idée était d’avoir du temps de jeu ici ?

Bien sûr, oui. Mais me rapprocher de ma mère aussi (elle habite à Montpellier), car c’était dur pour moi d’être loin. Et Rodez est le seul club où le coach et le directeur m’ont appelé pour me dire qu’ils comptaient vraiment sur moi, donc le choix a été facile.

On a l’impression que vous êtes fait pour jouer dans cette équipe-là. Le don de vous, l’énergie que vous mettez, l’intensité dans vos courses, ça correspond à 100 %. Vous en aviez conscience avant de venir ici ?

Oui, car j’ai analysé le jeu, le coach m’a aussi parlé de ce qu’il attendait de moi. Je suis ici pour me battre, pour prouver, montrer des choses. J’espère que je réussirai mes objectifs collectifs comme personnels.

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