Occitanie : éjectés à 150 m de hauteur, comment se sont-ils sortis vivants du crash de leur avion ?

  • C'est un avion de ce type qui s'est écrasé ce mardi à Nîmes.
    C'est un avion de ce type qui s'est écrasé ce mardi à Nîmes. Capture d'écran - SDTS - DR
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Une avion s'est crashé au moment de son décollage ce mardi 10 octobre à l'aéroport de Nîmes-Garons. Ses deux occupants s'en sortent légèrement blessés.
 

Ce mardi 10 octobre vers 10 heures du matin, au moment du décollage, un avion biplace de la société SDTS, qui travaille avec les forces armées françaises dans la simulation d'attaques aériennes, s'est écrasé en bout de piste sur l'aéroport de Nîmes-Garons, au niveau des pistes d'hélicoptère.

L'avion se serait crashé dans une zone de végétation, à la lisière d'un bois, et a d'ailleurs déclenché un incendie qui a nécessité l'intervention des pompiers et brûlé environ 300 m2 de végétations.

Sièges éjectables en moins d'une seconde

Quant aux deux hommes à l'intérieur de l'avion, ils ont réussi à s'éjecter avant que leur appareil ne s'écrase, ce dernier étant de type militaire (un Aermacchi MB339 C de fabrication italienne) et donc équipé de sièges éjectables. Néanmoins, notamment près du sol, ces sièges éjectables souvent équipés d'une petite voilure peuvent connaître un atterrissage mouvementé et leurs occupants quelques blessures.  "L'éjection se passe en une demi seconde et le parachute s'ouvre au bout de trois secondes", a rappelé le responsable communication de la société SDTS Eric Prévot. Tout se passe donc très vite

C'est ce qui est arrivé aux deux passagers de cet avion, raconte Midi Libre. Après avoir été éjectés à une hauteur de 150 m, celui qui ne pilotait pas l'avion a atterri dans un champ loin du lieu de l'accident, alors que le pilote, lui, est retombé à une quinzaine de mètres de l'appareil en flammes, dans la zone du crash. Pris en charge par les secours, les deux hommes, l'un blessé légèrement et l'autre souffrant potentiellement d'une fracture de la jambe, ont été emmené au CHU Carémeau de Nîmes.

Des oiseaux ?

Le trafic sur l'aéroport a été interrompu jusqu'à 14h30 ce mardi, le temps de s'assurer que la piste et le tarmac étaient intacts.

Quant aux causes de l'accident, ce serait peut-être la collision de l'avion avec un ou plusieurs volatiles au moment du décollage qui aurait provoqué le crash. C'est désormais au Bureau d'enquêtes accidents pour la sécurité de l'aéronautique de l'Etat (BEA-E) qu'il appartient de déterminer les causes de cet accident.

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