Tennis : Théo Gravouil craque complètement, tandis que Gaëlle Desperrier récidive huit ans après au CNGT de Rodez

  • Gaëlle Desperrier a été plus solide mentalement que son adversaire.
    Gaëlle Desperrier a été plus solide mentalement que son adversaire. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Pour sa troisième finale consécutive à Rodez, Théo Gravouil s’est écroulée en fin de premier set, dimanche matin, alors qu’elle dominait largement les débats.

5-2, 40-0. Ce score, Théo Gravouil le gardera longtemps en mémoire. Alors qu’elle servait pour remporter aisément la première manche de la finale du CNGT de Rodez, la machine s’est soudainement enrayée pour elle. 5-3, 5-4... 5-7 : Gaëlle Desperrier était définitivement rentré dans sa rencontre quand son adversaire, elle, venait d’en sortir complètement, faisant preuve d’une nonchalance assez désagréable à observer. Une attitude qui ne s’améliorait pas à mesure où le soleil la gênait et les coups de Desperrier gagnaient en précision et en puissance… Bref, Théo Gravouil a vécu un véritable calvaire sur le court central de Vabre, qui s’est terminé par un 6-2 sec dans la seconde manche.

"J’ai commencé à sombrer"

Mais ça, elle commence à en avoir la fâcheuse habitude : " Jusqu’à 5-2, je jouais vraiment bien. Et puis, Gaëlle s’est mise à jouer comme d’habitude. Et moi, j’ai commencé à sombrer. Depuis janvier, j’ai fait beaucoup de matches lors desquels je mène facilement et je finis par perdre. Et j’ai ça qui me revient dans le crâne tout le temps. Je fais beaucoup de bons matches, mais je ne gagne pas souvent…" Une situation délicate à gérer pour Gravouil, mais aussi pour Desperrier. "Je n’arrive pas à être pleinement heureuse, car j’apprécie beaucoup Théo et je sens que c’est dur pour elle en ce moment. Je ne sais pas si on se rend compte, mais le tennis, c’est vraiment difficile. Il y a une gestion émotionnelle à avoir. Et quand on est dans une phase où a moins confiance, ça tourne vite", explique celle qui reconnaît avoir eu des grosses périodes de doute par le passé.

Mais tout va mieux aujourd’hui. Que ce soit dans la tête ou au niveau du corps, elle qui s’était rompu un ligament croisé du genou il y a deux ans. Pour preuve, huit ans après sa dernière venue sur le Piton, lors de laquelle elle avait déjà décroché le titre face à Jessika Ponchet, aujourd’hui 183e mondiale, la joueuse de 34 ans est à nouveau sur le toit du CNGT aveyronnais : "Je suis hyper contente d’être revenue ici. Et j’ai globalement fait trois bons matches cette semaine." Une chose est sûre, Gaëlle Desperrier mérite son sacre. Même si tout Vabre aurait apprécié assister à un plus gros combat en finale…

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