Caméras, appels au secours, brûlures : ce que l'on sait sur la mort de Mathis, 20 ans, dans la machine à glace d'un marché de Toulouse

Poumon de Toulouse et grand lieu de partage, le marché Victor-Hugo a été le théâtre d'une horrible découverte. Un jeune de 20 ans a trouvé la mort dans une machine à glace, samedi 4 novembre 2023. Ce que l'on sait, ce dimanche.

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L'analyse des caméras

Si de nombreuses questions restent encore en suspens, les premiers éléments fournis par les caméras de surveillance permettent de connaître le déroulé des faits. Selon France 3, la victime est d'abord aperçue dans la rue. Alors qu'il vient de passer une soirée dans un bar toulousain avec sa sœur et deux autres amis, le jeune homme est au coeur d'une altercation avec un autre individu. Nos confrères indiquent que celle-ci n'a pas de rapport avec la suite des événements. Qui s'enchaîne à 5 heures 05 du matin, dans la halle du marché. La victime la traverse à pied. Avant la bascule.

Un appel au secours

Très peu de temps après, à 5 heures 10, alors qu'il y a déjà du monde dans les allées afin de préparer l'ouverture du marché, un poissonnier entend quelqu'un appeler à l'aide. C'est là qu'il aperçoit le jeune garçon, au fond de la cuve d'eau brûlante. Debout et torse nu, il se trouve dans ce bac où le liquide est à plus de 100°C.

Traces importantes de brûlures

Pompiers et policiers se rendent sur place. Accompagnés d'une équipe médicale du Smur, les secours vidangent la cuve et extraient le corps, qui portait des traces importantes de brûlure. La victime n'a malheureusement pas pu être réanimée. 

Si la cause établie du décès est la noyade, une autopsie sera pratiquée et devra notamment préciser si le jeune garçon avait consommé une trop grande quantité d'alcool durant la soirée.

Joueur de rugby dans le Lauragais

La Dépêche a indiqué que la victime se prénommait Mathis. Âgé de 20 ans, il était un amoureux du rugby, sport qu'il pratiquait à Villenouvelle, dans le Lauragais, où il jouait au poste de demi de mêlée. L'émotion était très vive ce dimanche au marché Victor-Hugo, où ses partenaires se sont rendus 24 heures après le terrible drame. "Voir tous ces gaillards en pleurs, c'est terrible", racontait un commerçant à nos confrères.