La Sébazacoise Édith Pradalié, coach de vie à Orléans : "Il y a tellement de beautés en Aveyron !"

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    Amoureuse de l’Aveyron, Édith Pradalié aime faire découvrir son département à ses amis. Reproduction L’Aveyronnais
Publié le
Recueilli par Emmanuel Pons

Originaire de Sébazac, avec des attaches à Lassouts, Édith Pradalié a ouvert son cabinet de coach de vie à Orléans, en 2019.

Un homme qui vous a marquée

Mon grand-père. Mon oncle me racontait que mon grand-père avait cette obsession de planter des arbres partout dans son terrain, ce qui rendait fou mon oncle agriculteur. J’aime à penser que feu mon grand-père était un visionnaire et qu’il avait compris que la nature nous accompagnait dans nos respirations.

Une femme qui vous a marquée

Anne-Marie, mon institutrice en primaire et CP. J’étais une enfant angoissée et rieuse (drôle de paradoxe) qui se sentait lente dans ses apprentissages. J’avais des difficultés à reproduire les lettres et déchiffrer les mots. Je souffrais beaucoup de la honte que me procurait ce retard d’apprentissage. Anne-Marie a toujours été soutenante et d’une douceur incroyable. Avec du recul, je dirai que j’ai compris le sens du mot "bienveillance" avec cette maîtresse.

Un souvenir fort

Plus qu’un souvenir, un lieu : le foirail, à Rodez. Qui se souvient encore de cette immense espace où avaient lieu les grands événements sportifs ? Et ce parking souvent bondé qui facilitait l’accès au centre-ville ? L’esplanade aujourd’hui est somptueuse mais j’ai toujours un petit pincement quand je foule la place.

Une habitude ou un rituel

Récemment, j’épluchais une clémentine dans ma cuisine et je me suis surprise d’avoir eu l’envie de jeter la peau au feu. Chez mes parents, l’hiver, on mangeait souvent des clémentines près de l’âtre. J’adorais cela car l’odeur douce-amère se propageait dans tout le salon grâce aux flammes. Vive les cheminées et ses flammes réconfortantes.

Un lieu

Il y a tellement de beautés en Aveyron que le choix est cornélien… Laissez-moi quelques minutes… Quand je fais découvrir l’Aveyron à un proche, je l’emmène systématiquement à Salles-la-Source. Je lui fais découvrir la cascade, le village puis je monte en voiture vers les hauteurs du bourg. Là, je gare la voiture, je bande les yeux de mon compagnon et le guide tout prêt des falaises. J’ai toujours un "wouah" quand la personne recouvre la vue et se retrouve face à l’immensité du paysage.

Une bonne table

La Toile cirée des sœurs Rouquette, à Rodez. Malheureusement, le lieu n’existe plus. Un cocon empli de folie et de poésie. On pouvait profiter des œuvres d’art de Nelly et du service coloré de Fanny. La seule table où on pouvait croquer dans la vie, c’était chez les sœurs Rouquette.

Un plat

La soupe aux fromages. Un plat de lendemain de fête ou de soirée à partager avec les gens qu’on aime.

Une boisson

Sans aucune hésitation : le ratafia… Et du ratafia maison, s’il vous plaît ! Un régal pour l’apéro.

Une qualité

Joyeuse et authentique. La vie est un passage bien trop court pour s’emmerder.

Un défaut

J’ai les défauts de mes qualités : caput, franche du collier… Bref toutes les qualités d’une Aveyronnaise… Et j’ai bien dit qualités ! ;)

Une devise

La phrase de l’abbé Pierre : "Il y a deux choses à ne pas rater dans sa vie : Aimer et mourir". Autrement dit, vivons amoureux et mourons heureux ! Le programme est plutôt sympa.

Un rêve

Je pourrais répondre si "rêve" était au pluriel.

Tout est toujours et continuellement à construire. Mes rêves, toujours de grandeur : semer des prises de conscience par des conférences, des spectacles (en utilisant l’humour), des livres, de la radio…. Bref transmettre, avec humilité, au plus grand nombre.

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