Tempête Frédérico : dans le Cantal, le train TER percute un arbre à 120 km/h

  • Les passagers du TER auvergnat ont connu un voyage mouvementé.
    Les passagers du TER auvergnat ont connu un voyage mouvementé. Capture d'écran - Facebook - Usagers des trains d'Auvergne
Publié le , mis à jour

Les faits se sont déroulés ce vendredi 17 novembre en début de matinée.
 

Un choc violent, des vitres qui explosent, l'électricité qui saute : le train TER n°873800, parti ce vendredi 17 novembre à 5h51 de la gare d'Aurillac (Cantal) et à destination de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), ne verra pas cette fois sa gare d'arrivée, prévue à  8h19 : peu après 6h30, lancé à 120 km/h, il percute un arbre tombé sur la voie ferrée à hauteur de la commune cantalienne de Molompize.

Pourtant, beaucoup de trains TER de la région Auvergne avaient été supprimés la veille, une conséquence de l'arrivée dans la région de la tempête Frédérico et de ses vents dépassant les 130 km/h, qui ont causé quelques dégats dans le Puy-de-Dôme, à Clermont-Ferrand notamment, et dans les départements voisins. Plusieurs autres TER se sont vus bloqués ou freinés par les conditions météo et ont accusé d'importants retards. Pourtant, ce jeudi 16 novembre, des équipes de bûcherons avaient débité sans relâche des arbres tombés sur les voies ferrées de la région.

"On a tous eu très peur", et puis...

Mais il suffit d'un arbre tombé un peu plus tardivement pour provoquer un accident, qui aurait pu être plus dramatique si cet arbre s'avérait être plus gros. Pour ce TER Aurillac-Clermont, "on a tous eu très peur, l'électricité a sauté, le train s'est arrêté et on a vu que des vitres avaient explosé", raconte un passager à nos confrères de la Montagne. La collision n'a fait heureusement aucun blessé parmi les passagers, mais le TER, endommagé, ne pouvait plus repartir, coincé sur la voie ferrée à un endroit inaccessible par la route. Un second TER était alors envoyé pour dépanner le train en carafe et le ramener, mais la manoeuvre pour accoupler les deux TER "était impossible". Après passage des bûcherons, le train a pu redémarrer à très faible vitesse pour amener les passagers un kilomètre plus loin, au passage à niveau de Molompize, pour les embarquer dans un bus qui les ménera enfin à destination, avec environ 4 heures de retard.

"Heureusement, il n'y avait pas de blessé, alors on a vite dédramatisé la chose et on s'est tous mis à rigoler", a témoigné l'un de ces "rescapés du train", comme ils se sont eux-même baptisés.

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