Originaire de Salmiech, David Viarouge fait la paire avec Gaël Fickou, avec les mêmes centres d’intérêt

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  • Amis depuis plus de dix ans, ayant vécu sous le même toit à Toulouse et à Paris, le jeune Aveyronnais David Viarouge et Gaël Fickou sont désormais associés. Amis depuis plus de dix ans, ayant vécu sous le même toit à Toulouse et à Paris, le jeune Aveyronnais David Viarouge et Gaël Fickou sont désormais associés.
    Amis depuis plus de dix ans, ayant vécu sous le même toit à Toulouse et à Paris, le jeune Aveyronnais David Viarouge et Gaël Fickou sont désormais associés. L'Aveyronnais
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Rui DOS SANTOS

Agé de 31 ans, le photographe et réalisateur aveyronnais vient de créer une agence créative et de production avec l’international français de rugby (85 capes), pièce maîtresse du Racing, baptisée Talent is an art.

Ils sont amis de longue date. Précisément depuis un peu plus de dix ans et la signature du grand espoir du rugby français au Stade toulousain, en provenance de Toulon, club de ses premiers amours situé à quelques kilomètres de sa ville natale, La Seyne-sur-Mer. Ils sont désormais associés, au sein de Talent is an art, une agence créative et de production.

David Viarouge fait donc désormais équipe avec Gaël Fickou. "Je suis ravi d’attaquer une nouvelle aventure extraordinaire dans ma vie, une aventure qui incarne la fusion parfaite de la créativité et de la passion, se réjouit ainsi l’Aveyronnais du binôme. Dans cette aventure captivante à travers le monde des émotions, chaque production devient une expérience inoubliable pour notre public".

Il enchaîne sur le sujet, avec une énergie identique : "Dans notre monde, où le talent rencontre l’art, chaque identité est une histoire en devenir". Il parle de "gratitude et d’excitation"...

D'abord à L'Equipe, puis chez Publicis Conseil

David Viarouge est né à Salmiech, le 12 octobre 1992, dans une famille 100 % aveyronnaise : un père de Cassagnes-Bégonhès, une mère de Saint-Just-sur-Viaur. Il a grandi dans son village natal, où il a fréquenté l’école primaire, avant le collège à Cassagnes-Bégonhès et le lycée Saint-Joseph à Rodez, où il était interne. Il l’a quitté avec un bac STI (électro-technique) en poche.

Il a alors pris ce qu’il appelle "un énorme virage". En effet, il n’a pas poursuivi sur cette voie, a hésité avec une école de commerce et a finalement intégré l’Iscom, une école de communication et de publicité, à Labège, dans la banlieue de Toulouse. Il y a passé deux ans, avant de monter à la capitale pour poursuivre ce cursus et valider son master 2... Il n’est jamais redescendu !

Après avoir travaillé à la régie publicitaire du journal L’Equipe, notamment sur les opérations spéciales, il a rejoint Publicis Conseil, œuvrant là durant dix-huit mois, héritant, en particulier, des publicités monde pour le groupe Renault. Il a quitté son poste au moment du départ du directeur général Maurice Lévy.

Ressentant alors "un fort besoin artistique de faire de la photo", il s’est lancé en tant qu’indépendant : "Je voulais voler de mes propres ailes". Alliant réalisation et photographie, il a déniché des contrats dans l’univers de l’automobile, du luxe, de la musique et de la mode, avec de belles marques (Dior, Cartier, Zadig et Voltaire...).

Il a ainsi collaboré, à cette occasion, avec deux Aveyronnais, Hugo Matha et Lombre, dont il a signé la photo de la pochette de son premier album, intitulé "Ailleurs", sorti en mai. Il a séduit d’autres chanteurs : Eddy de Pretto, Clara Luciani...

Son but ultime : "Faire du cinéma, écrire et réaliser un film"

Avant de s’associer donc avec Gaël Fickou : "Nos métiers sont complémentaires. Nous sommes très proches, nous avons vécu sous le même toit à Toulouse et à Paris. Il a toujours suivi mes créations. Avec cette agence, nous allons accompagner le développement des entreprises, réfléchir à leurs visuels, tourner des séries et des documentaires avec des chefs cuisiniers, des sportifs...".

David Viarouge n’en oublie pas pour autant son rêve de gosse : "Mon but ultime est de faire du cinéma, d’écrire et de réaliser un film, de l’amener au festival de Cannes. J’ai déjà fait deux courts métrages et je suis en train de travailler sur un documentaire".

Cet emploi du temps bien rempli lui laisse toutefois un peu de disponibilité pour pratiquer son autre passion : le sport automobile. Après trois rallyes du Rouergue (un sur Ford Fiesta et deux au volant d'une Peugeot 208), il a ainsi bouclé le championnat de France d’autocross au 3e rang. Il a reçu son trophée lundi soir à la salle Pleyel à Paris. Sous les yeux de Gaël Fickou...

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