Si le Lot et le Tarn sont des poids lourds dans le département, la rivière Aveyron tire son épingle du jeu

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    La rivière Aveyron prétexte à d’autres découvertes. Centre Presse Aveyron
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Centre Presse Aveyron

Le cours d’eau constitue un atout majeur sur certains sites aveyronnais, comme à Najac et l’ensemble des villes et villages qui l’entourent.

Labellisée "Plus beau village de France" depuis des décennies, la cité de Najac n’a pas que la richesse de son patrimoine à se mettre sous la dent. La rivière Aveyron, pas encore renforcée de son affluent majeur qu’est le Viaur, y coule des jours heureux.

Dès Villefranche-de-Rouergue et jusqu’à son point final, avec deux axes forts à Najac et Saint-Antonin-Noble-Val, la rivière Aveyron devient le lieu privilégié des activités nautiques… Mais pour les seuls canoës, voire quelques pédalos sur le plan d’eau de la chaussée de Cantagrel à Najac et, exceptionnellement, lorsque ses eaux grondent, pour des escapades de rafting.

Les pèlerins se rendant à Santiago, empruntent bien moins que les randonneurs les chemins et autres GR qui la longent. Certaines structures (comme l’AGAAC à Najac qui loue aussi des canoës et des vélos tout-terrain) ont balisé nombre de sentiers proches de l’Aveyron.

Enfin, à cheval, l’été, s’offrir des balades équestres en compagnie de guides professionnels, en longeant le cours d’eau voire en s’y baignant avec les chevaux, constitue du pur bonheur des guides professionnels. Il en est aussi qui connaissent la vallée, la faune et la flore, comme leur poche.

Si le puissant Lot et les gorges du Tarn semblent plus costauds autant par le début que par l'attrait touristique, redécouvrir la rivière Aveyron est un plaisir immense, doublé de cette immersion qui fait que l’histoire ne reste jamais figée dans ses dates et ses lieux. Les rivières portent un mouvement perpétuel extraordinaire en elle. Qu’elles grondent leur colère lorsque les crues les chargent d’eau et d’alluvions ou qu’elles se contentent de murmurer, quand la sécheresse flétrit leurs berges et évaporent les courants. Elles renaissent toujours des profondeurs de la terre.

L’Aveyron, comme les autres. Avec ses particularités, son originalité aussi, elle dont le Viaur, le plus sérieux de ses affluents qui depuis les sommets du Lévézou traverse tout le département, pour finir par rejoindre sa sœur aînée à la frontière première du Rouergue Tarn-et-Garonnais, à Laguépie. Un anachronisme de façade. Car les gamins d’ici préfèrent aller au collège aveyronnais de La Fouillade et au lycée tout autant siglé du "12" de Villefranche plutôt que de pousser vers Saint-Antonin ou Montauban.

La rivière se conte et se raconte, mais elle écrit aussi son actualité. Autour des femmes et des hommes qui ont façonné les vallées et les paysages, bâti les villes et les villages.

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