La santé mentale plus importante que la carrière aux yeux des femmes issues de la Gen Z

  • La confiance en soi et la santé mentale comptent parmi les priorités des femmes de la génération Z, davantage qu'une carrière réussie, révèle un sondage.
    La confiance en soi et la santé mentale comptent parmi les priorités des femmes de la génération Z, davantage qu'une carrière réussie, révèle un sondage. AleksandarGeorgiev / Getty Images
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ETX Daily Up

(ETX Daily Up) - Quelles sont les priorités des femmes issues de la génération Z ? Le développement personnel, et plus spécifiquement le bien-être, semblent être au cœur de leurs attentes, loin devant le fait de réussir sa carrière professionnelle. C'est en tout cas ce que révèle un récent sondage réalisé auprès de Z en France, en Italie, au Royaume-Uni, et en Espagne.

S'il est une génération difficile à appréhender et à décrypter, c'est sans doute la Z, à savoir les hommes et les femmes nés entre 1997 et 2010. Attentes professionnelles, bien-être, relations amoureuses : la Gen Z fascine autant qu'elle interroge, mais une chose est sûre, elle semble bel et bien décidée à marquer une rupture avec les générations précédentes et à instaurer de nouveaux codes qui lui correspondent davantage. Et ce dans de nombreux secteurs, dont la consommation et le travail. Les études se suivent d'ailleurs sans se ressembler pour tenter de lever le voile sur les aspirations professionnelles des Z, montrant notamment une quête de sens et de flexibilité.

Un sondage mené par Censuswide pour la marque Intimina auprès d'Européennes issues de la Gen Z révèle désormais que leur estime de soi et leur santé mentale comptent parmi leurs priorités, bien plus qu'une carrière professionnelle réussie. Près des deux tiers des répondantes (63%) ont placé la confiance en soi au sommet de leurs attentes et priorités, juste devant leur santé mentale (62%), et l'importance qu'elles accordent à leur image corporelle (47%). Le fait de réussir sa carrière n'arrive qu'après, avec 45% des suffrages. Notons que l'âge des répondantes, entre 13 et 20 ans, et donc pas - ou tout juste - engagées dans le monde professionnel, peut en partie expliquer ces résultats.

L'entourage fait figure de soupape de décompression aux yeux de ces jeunes femmes. Six sondées sur dix affirment parler à des amis pour améliorer leur bien-être mental, contre 51% qui se tournent vers leur famille. Près d'une femme interrogée sur deux (47%) privilégie l'exercice physique pour se sentir mieux dans sa tête, quand 31% préfèrent les activités créatives et 22% confient leur santé mentale à un professionnel. Notons qu'une partie du panel, sans doute les plus jeunes, fait appel aux professeurs ou au conseiller pédagogique (14%). Les amis (54%) et la famille (46%) sont également les aides privilégiées lorsqu'il s'agit de gagner en confiance et en estime, bien que de nombreuses femmes préfèrent miser sur leurs propres accomplissements personnels (38%) ou se tourner vers les réseaux sociaux (26%) ou des rôles modèles (16%).

Ce n'est pas la première fois que les Z, que ce soit à travers des sondages ou des études, montrent leur volonté de faire passer leur bien-être avant leur carrière, ou tout du moins font état d'exigences spécifiques vis-à-vis du marché du travail. Et cela peut se traduire de manières aussi diverses que variées. Certaines recherches ont, par exemple, révélé que les Z accordaient une importance particulière à l'amitié au travail, quand des travaux se sont penchés sur leur propension à changer facilement de carrière, ou à privilégier l'épanouissement personnel même si ce dernier se fait au détriment du salaire.

*Cette enquête a été menée en janvier 2024 par Censuswide pour le compte d’Intimina auprès de 2.003 jeunes femmes âgées de 13 à 20 ans au Royaume-Uni, en Italie, en France et en Espagne.

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