Rodez : des vœux empreints de sens et d'engagement à l'hôpital Jacques-Puel
Vincent Prévoteau a sacrifié à la tradition de vœux au personnel, au cours duquel il a pu démontrer que l'hôpital Jacques-Puel est un pilier de la santé qui solidifie plus que jamais son ancrage territorial.
Le contraste est saisissant. Dehors, le parking de l'hôpital ressemble à un véritable capharnaüm, avec des automobilistes prêts à tout pour se garer n'importe où. À l’intérieur de ce vaisseau amiral de la santé en Aveyron, solidité et structuration semblent les maîtres-mots. Heureusement direz-vous ! Il n'en demeure pas moins qu'il y a quelques années encore, à l'intérieur comme à l'extérieur, cela semblait le grand bazar. Mais les temps ont bel et bien changé.
"Un hôpital qui a toute sa place"
Ce mardi en début d'après-midi, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux au personnel, Vincent Prévoteau a pu témoigner de la bonne marche en avant qui habite l'hôpital Jacques-Puel, sixième de la région Occitanie en volume d'activités et septième en nombre de lits. "Mais notre premier pilier, c'est l'excellence des soins, prodigués avec humanisme. Des retours que j'ai, on me parle de l'écoute extraordinaire des équipes". De quoi évoquer avec une forme de fierté, " un hôpital qui a toute sa place à Rodez, solide et structuré".
En mode proactif
Lors de cette cérémonie de vœux, le directeur a également salué le rôle social de l'établissement, "et sa capacité à mener des combats". Comme le travail sur l'accueil de victimes de violences, l'ouverture d'une unité pédiatrique pour les enfants en danger, la garantie d'un accès aux soins "pour les plus faibles"... ce qui ne peut se faire que lorsque le cœur de l'activité de l'hôpital bat bien.
Et c'est le cas, avec une courbe de chiffres plutôt positifs depuis 2018, sur le plan du recrutement, de l'investissement. Le développement du travail territorial avec les hôpitaux de Decazeville, qui bénéficiera d'un nouvel IRM, un plateau d'imagerie médicale mutualisé "pour avoir le bon patient au bon endroit et développer la logique d'organisation d'opérations territoriale".
Universitarisation : une première
Symptôme de bonne santé qui ne trompe pas également : la démarche d'universitarisation en lien avec la CHU de Toulouse qui voit le jour à Rodez. Avec pour la première fois dans cet établissement, la présence de deux universitaires. " C'est essentiel pour l'établissement et dans le plus grand intérêt du patient" a souligné Vincent Prévoteau. Il a d'ailleurs été rejoint en ce sens par le Dr Simon Ray, nouveau président de la commission médicale d'établissement, qui a succédé au Dr Elise Carrez avant l'été. "L'hôpital de Rodez doit hausser son niveau d'expertise, c'est l'avenir" a-t-il lancé, saluant "une communauté formidable à qui on va en demander plus en 2024 car on a de belles choses à faire..."
Développement de la cardiologie, de l'intelligence artificielle, aménagement en continu des urgences pour une meilleure prise en charge, «un travail diffcile et de longue haleine» pour Vincent Prévoteau, recrutement, stabilisation des équipes… C'est sur plusieurs fronts, tout en maintenant des exigences de qualité et au cœur du groupement hospitalier territorial, que l'hôpital de Rodez poursuit donc son évolution. "Pour une offre de santé à la hauteur de ce que les Aveyronnais méritent", a conclu Vincent Prévoteau. Personne, pas même ceux qui ont du mal à se gare sur le parking de l'hôpital, ne s'en plaindra.
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