Olivier Monteillet, un mousquetaire castonétois qui en connaît un rayon sur le commerce

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  • Le jeune quadragénaire aveyronnais Olivier Monteillet est aux commandes de deux magasins de l’enseigne Intermarché dans Paris, à La Villette  et à Belleville.
    Le jeune quadragénaire aveyronnais Olivier Monteillet est aux commandes de deux magasins de l’enseigne Intermarché dans Paris, à La Villette et à Belleville. L'Aveyronnais - Rui Dos Santos
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A Paris, Rui Dos Santos

Né en 1981, originaire d’Onet-le-Château, le jeune quadragénaire, marié à une Aveyronnaise et père de deux enfants, a œuvré dans la grande distribution avant d’ouvrir, dans Paris (La Villette et Belleville), deux magasins Intermarché.

Les chiens ne font pas des chats... La formule se vérifie souvent. Comme dans cette belle histoire où Olivier Monteillet s’est paré de la même tenue que ses parents entrepreneurs.

"Je voulais faire carrière dans le tertiaire"

Né à Rodez, en 1981, d’un père d’Onet-le-Château et d’une mère de Bozouls, très précisément de Peyrolles, sur l’ancienne route d’Estaing. il a grandi à proximité de Rodez, avec une scolarité assez classique : primaire aux Genêts aux Quatre-Saisons, collège Saint-Joseph, BEP comptabilité et lycée Louis-Querbes avec une série STT (sciences et technologies tertiaires), devenue depuis STG.

S’inspirant très certainement de sa maman, qui a tenu les rênes du café La Renaissance, route des Quatre-Saisons ("On a vécu au-dessus"), puis d’une boutique de chaussures, place de la Cité à Rodez, il avait des ambitions très précises : "Je voulais faire carrière dans le tertiaire. C’était très clair pour moi que je voulais m’engager dans le commercial".

Un magasin en 2020, un deuxième trois ans plus tard...

Après trois ans à l’EGC et divers stages loin de l’Aveyron (Bordeaux, vin à Bandol...), il a consacré environ quinze années à la grande distribution avec "trois grosses boîtes" sur son curriculum vitae : Kronenbourg et La Martiniquaise (bières, alcools...), comme chargé d’affaires et chef de vente, Bel (fromages), en tant que directeur d’enseignes. Même s’il avait le vent en poupe avec des postes importants et des progressions potentielles, il avait envie de voler de ses propres ailes : "Je fêtais mes 37 ans, c’était le moment de se lancer".

En 2020, il a ainsi transformé à La Villette, à Paris, (19e arrondissement), juste en face de La cité des sciences, une ancienne boucherie, partie à Rungis, en un magasin Intermarché de 400 m2, avec seize salariés et 1 500 clients par jour. Trois ans plus tard, en août 2023, il a "saisi une opportunité" pour créer un deuxième supermarché de la même enseigne à Belleville (20e arrondissement) avec 700 m2 et une vingtaine de salariés.

Jamais deux sans trois ? Olivier Monteillet sourit, sans répondre toutefois à la question. Il lâche ainsi un évasif : "C’est possible". Il garde en tout cas "un œil très attentif" sur toute opportunité. Par exemple du côté de Casino qui vend 288 magasins à Auchan, Carrefour et... Intermarché !

"Je suis fier d’être Aveyronnais !"

Il préfère parler de l’existant : "J’ai adoré ces deux ouvertures, dont une création complète. C’est mon bébé. J’ai pu choisir 100 % de l’équipe, ainsi que la peinture du sol au plafond... Il a signé pour la vie ? "Je m’éclate en tant que chef d’entreprise, assure-t-il. Mais, je suis assez ouvert. Intermarché n’est pas une finalité".

Et si ses enfants Raphaëlle et Martin, 10 et 8 ans cette année, voulaient lui emboîter le pas ? "Je souhaite qu’ils puissent faire ce qu’ils ont envie, insiste le papa poule. Je les encourage à s’en donner les moyens, à ne pas abandonner. J’essaie d’appliquer ce message, de mon côté, au quotidien".

Il séjourne en Aveyron quatre à cinq fois par an

Malgré ces journées (très) bien remplies, Olivier Monteillet n’a pas coupé le cordon avec l’Aveyron, où il séjourne quatre à cinq fois par an. "C’est bien simple, j’ai besoin de ce lien, confirme-t-il. Mes racines sont là, au pays, et je suis sincèrement content de redescendre. Fier d’être Aveyronnais !".

Avant de conclure : "Mon équilibre passe par ce grand écart. Cela fait deux décennies que je suis à Paris, je m’y sens bien. D’autant que je vis la vie parisienne avec les côtés agréables. Et j’apprécie donc ces diverses escapades sur mes terres natales, dont j’ai gardé le bon sens paysan".

Delphine, son épouse, Aveyronnaise elle aussi, d’Olemps précisément, approuve : "C’est vrai que tu es fier de tes origines. Tu es toujours en train de défendre l’Aveyron !".

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Les commentaires (1)
helsa12 Il y a 2 mois Le 29/01/2024 à 12:59

Bravo beau parcours