VIDEOS. Le Millau jazz festival dévoile un cru éclectique et engagé pour sa 33e édition

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  • Lakecia Benjamin est la tête d’affiche de cette 33e édition. Lakecia Benjamin est la tête d’affiche de cette 33e édition.
    Lakecia Benjamin est la tête d’affiche de cette 33e édition.
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Le festival, qui se déroulera du 15 au 20 juillet, a dévoilé sa programmation pour cette édition 2024.

Millau en jazz s’engage une nouvelle fois dans sa programmation. Pour sa 33e édition (15 au 20 juillet), l’équipe a un peu modifié sa formule mais promet une édition grandiose sur la scène des jardins du château de Sambucy. Plus de soirée gratuite pour ouvrir le bal et retour de before et d’after pour le vendredi.

"Le poids des charges nous oblige à repasser sur une formule payante", justifie Gérard Tanguy, pilier de l’organisation. "Ça faisait trois ans que c’était gratuit, on estime aussi que c’est une manière de soutenir l’association et le projet", complète Claire Devic, responsable de la communication et de la production. Le tarif de cette ouverture à Millau, prévue le mercredi 17 juillet, reste modéré avec un tarif unique à 8 €.

Lakecia Benjamin, convoitée par les plus grands

Pour ce nouveau cru l’équipe mise sur la renommée internationale des artistes qui se produiront pour la 33e édition de ce festival. À Millau, l’Américaine Lakecia Benjamin sera la tête d’affiche de la soirée du jeudi 18 juillet. "Tout le monde se l’arrache, elle est demandée par Steevie Wonder, Alicia Keys, présente Gérard Tanguy. C’est le gros coup de cette édition, elle a des influences jazz très marquées."

L’artiste a notamment joué à la Maison blanche pour le bal inaugural de Barack Obama et est très engagée dans ses compositions. Elle se produira à Millau en sextet et elle est notamment nommée trois fois aux Grammy awards dont la cérémonie est prévue le 4 février (dans les catégories "Best jazz performance", "Best instrumental album" et "Best instrumental composition"). "C’est vraiment une show woman qui ne fait pas dans la sobriété."

Avant le spectacle promis sur la grande scène des jardins, le groupe Prospectus, lauréat du prix Jazz migration 2024, commencera sur la petite scène. Puis, le trio féminin Nout, qui ferait passer les sonorités de flûte pour de la guitare électrique, donnera le ton sur la grande scène.

Mare Nostrum III fait déjà chavirer les cœurs sur la billetterie du festival. "Les quelques places déjà mises en vente sont parties, sourit Gérard Tanguy. C’est l’autre gros morceau du festival." Le groupe composé de Richard Galliano, Paolo Fresu et Jan Lundgren écume les scènes depuis 12 ans. Le Sarde, le Français et le Suédois métissent leurs différentes influences pour le bonheur du public.

Le vendredi marque également le retour du before, sur la terrasse de la maison du Peuple à 18 h en accès gratuit pour voir Lucile Revel quintet.

L’after sera assuré au même endroit, par Hyper Jacuzzi, aux sonorités électro données uniquement par des instruments pour une fin de soirée dansante, dès 23 h.

L’engagement de cette 33e édition se marquera par le clou du spectacle qui le porte dans le nom de son groupe. Black Lives, en référence au mouvement Black lives matter, qui lutte contre le racisme aux États-Unis, mettre le point final du festival. Douze musiciens seront sur scène "pour un magma de différentes influences", note Gérard Tanguy. "Les gens extérieurs au festival parlent souvent d’une programmation engagée chez nous, c’est quelque chose qui nous touche beaucoup", reprend le pilier de l’association.

Avant cette explosion d’influences sur la scène, Steev’in my mind et Sunscape chaufferont le public. L’an dernier, le festival avait accueilli entre 500 et 600 personnes par soirée et espère faire mieux en 2024.

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