Leçon citoyennes et éducatives au lycée Jean-Vigo

  • Cinq lycéens de Jean-Vigo  en discussion à bâtons rompus avec l’élu régional jeudi  après-midi.
    Cinq lycéens de Jean-Vigo en discussion à bâtons rompus avec l’élu régional jeudi après-midi.
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MAYET Frédéric

Le conseiller régional Guillaume De Almeida- Chaves a échangé avec quelques élèves.

Écouter, échanger et… tenir compte. Tout du moins essayer. Voilà le pari de la Région Occitanie concernant sa politique jeunesse. Ainsi, ce jeudi après-midi, au foyer du lycée Jean-Vigo, la discussion s’est engagée entre cinq élèves et Guillaume De Almeida-Chaves, conseiller régional délégué à la Jeunesse. "Je suis élu depuis 2021", introduit brièvement le trentenaire originaire de Toulouse, infirmier en psychiatrie. Une étape millavoise qui s’inscrit dans un plan déplacements dans les 13 départements d’Occitanie jusqu’en juin.

"Ce serait bien des vélos électriques plutôt que les trottinettes plus volatiles…", souffle Clémence, très diserte sur l’écologie au sens large.

L’élu régional répond que "les élèves boursiers de seconde peuvent, depuis septembre, avoir une aide de 200 € pour l’achat d’un vélo électrique. Et nous expérimentons la mise à disposition de machines dans sept lycées."

Tout sourire au moment de l’évocation des bus liO par les lycéens – " c’est largement adapté, sécurisé et pas cher " – Guillaume De Almeida Chaves a également entendu les remarques – " on n’est pas trop au chaud l’hiver " – concernant le lycée Jean-Vigo. " Des travaux sont prévus en 2025. " Question cantine, la mise en place depuis deux ans d’une table d’échange sur laquelle sont déposés les produits fermés non consommés surprend, agréablement, Guillaume De Almeida- Chaves. Lequel enchaîne sur l’initiative régionale, lancée en septembre, " de redistribuer les surplus alimentaires de lycées toulousains à des associations étudiantes pour contribuer à lutter contre la précarité alimentaire. " Enfin, question santé, égalité filles/garçons et harcèlement, les lycéens millavois ont raconté "un bon climat scolaire."

Avec, aussi, l’initiative d’une boîte installée à l’infirmerie de l’établissement pour recueillir des témoignages en cas de harcèlement. Et un compte instagram dédié. "La Région réfléchit à former des jeunes pour ce sujet du harcèlement. C’est bien de travailler à libérer la parole. "

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