Chantier Soulages : le feu noircit le tableau

  • Le 22 février 2013, l'incendie s'était déclaré sous le porte-à-faux de l'un des bâtiments.
    Le 22 février 2013, l'incendie s'était déclaré sous le porte-à-faux de l'un des bâtiments. Archives Centre Presse/Charles Leduc
  • Le 22 février 2013, l'incendie s'était déclaré sous le porte-à-faux de l'un des bâtiments.
    Le 22 février 2013, l'incendie s'était déclaré sous le porte-à-faux de l'un des bâtiments. Archives Centre Presse/Charles Leduc
Publié le , mis à jour
C. C.

Les dégâts sont minimes... mais imposent plus qu'un simple nettoyage.

"S'il n'y a aucune conséquence financière pour le Grand Rodez, l'incendie sur le chantier a fait prendre à ce dernier un retard d'au moins un mois...", déplore Marc Gosselin directeur des services techniques de l'Agglomération. Le 22 février, un spectaculaire feu de palette et d'isolants sous le porte-à-faux en béton de l'un des bâtiments en construction avait noirci les murs (extérieurs et même intérieurs) et dégagé une telle chaleur que certains se demandaient même si la structure dans son entier n'était pas fragilisée...
Les experts ont livré leurs conclusions techniques. Ce n'est pas un coffrage classique qui a été utilisé pour la construction, mais un assemblage de dalles en béton - qui ne participent pas à la solidité de la structure - fixées par des "spaghettis" métalliques. Sur ces dalles, on coule un béton de 25 cm d'épaisseur, armé de grosses ferrailles. Certaines de ces dernières ont souffert de la forte chaleur dégagée par le sinistre et se sont dilatées, entraînant de petites fissures dans le béton.

Dégâts minimes

"Les dégâts sont minimes, confirme Marc Gosselin. La réparation s'effectuera par projection de béton pour remettre tout en ordre". Reste aux assurances à intervenir. C'est la clause "sinistre-chantier" du contrat d'assurance du Grand Rodez qui entre en jeu dans l'immédiat. "Il s'agit d'un préfinancement qui nous permet d'entreprendre au plus vite les travaux de réparation, explique Marc Gosselin. Par la suite, c'est l'assurance de l'entreprise œuvrant sur le chantier et qui est en cause dans ce sinistre qui nous remboursera. Il n'y a ni litige, ni contestation de la part de l'entreprise concernée. Le seul problème reste d'entreprendre au plus vite les travaux... Et s'assurer que les fumées qui ont noirci les murs ne contiennent pas de résidus toxiques, ce qui imposerait quelques précautions aux ouvriers. En tout état de cause, on prendra encore du retard. L'incendie n'a rien arrangé..." On pouvait s'en douter. 

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