Retraites: premières discussions les 4 et 5 juillet

  • Photo prise le 19 juin 2013 à Paris, d'un personnage miniature photographié sur différentes coupures de journaux traitant du sujet de la réforme des retraites.
    Photo prise le 19 juin 2013 à Paris, d'un personnage miniature photographié sur différentes coupures de journaux traitant du sujet de la réforme des retraites. AFP - Joel Saget
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AFP

Les premières discussions sur la réforme des retraites entre le gouvernement et les partenaires sociaux s'ouvriront les 4 et 5 juillet, a-t-on appris vendredi de sources concordantes, en marge de la conférence sociale.

La concertation "s'ouvrira à partir du 4 juillet, lancée par le Premier ministre" Jean-Marc Ayrault et se poursuivra le 5 juillet, a déclaré la numéro 2 de la CFTC, Pascale Coton, à l'issue d'une table ronde sur les retraites, ce qu'ont confirmé la CGT et le Medef.

Mme Coton a précisé que les partenaires sociaux seraient reçus l'un après l'autre en réunion "bilatérale" avec le gouvernement.

La feuille de route sur les retraites "respectera le système de retraite par répartition, un haut niveau de protection sociale, la solidarité, la justice, la lisibilité" et évoquera aussi "la situation des jeunes, la pénibilité, les femmes, les carrières hachées et les petites pensions", a expliqué Mme Coton.

La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, présente à la table ronde abordant ce sujet, a indiqué que le gouvernement "s'appuierait sur le rapport Moreau (sur l'avenir des retraites) mais pas uniquement sur cela", a-t-elle ajouté Mme Coton.

"Nous n'avons pas reparlé de la désindexation des pensions (...). Ce que l'on peut dire, c'est que nous travaillerons plus longtemps, c'est devenu indéniable", a-t-elle précisé.

Les partenaires sociaux ont "rajouté" au débat la question de la prise en compte des années d'études post-bac pour la retraite, selon elle.

Mais selon Bernadette Groison (FSU), Mme Touraine aurait "commencé à refermer un peu cette porte".

La CFTC de son côté "appuie" sur les basses pensions, les métiers pénibles et la retraite des femmes car "une femme sur trois à la retraite vit en dessous du seuil de pauvreté".

"Ce n'est pas uniquement en donnant des avantages familiaux que l'on va régler les différences de salaire et donc de retraites entre les hommes et les femmes", a expliqué Mme Coton.

Par ailleurs, "nous avons eu droit à une leçon de morale du Medef pendant la séance (...). Mme Parisot (présidente du Medef) nous a dit qu'elle était consternée de notre attitude en tant qu'organisation syndicale parce que nous demandions des choses mais qu'on ne s'occupait pas de savoir si l'on pourrait payer", a-t-elle déclaré.

"La négociation se fait avec le gouvernement, pas avec le Medef", a affirmé la responsable syndicale.

Source : AFP

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