Israël-Palestiniens: accord pour une reprise des pourparlers

  • Le secrétaire d’Etat américain John Kerry le 19 juillet 2013 à Amman
    Le secrétaire d’Etat américain John Kerry le 19 juillet 2013 à Amman Pool/AFP
  • Le Premier ministre isréalien Benjamin Netanyahu le 14 juillet 2013 à Jérusalem
    Le Premier ministre isréalien Benjamin Netanyahu le 14 juillet 2013 à Jérusalem POOL/AFP/Archives
  • Le secrétaire d’Etat américain John Kerry (g) et le président palestinien Mahmoud Abbas le 16 juillet 2013 à Amman
    Le secrétaire d’Etat américain John Kerry (g) et le président palestinien Mahmoud Abbas le 16 juillet 2013 à Amman Département d'Etat/AFP - Glen Johnson
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AFP

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a annoncé vendredi un accord pour une reprise des pourparlers de paix entre Palestiniens et Israéliens, ajoutant qu'une rencontre réunira à Washington la semaine prochaine des négociateurs des deux parties.

"J'ai le plaisir d'annoncer que nous sommes parvenus à un accord qui établit la base d'une reprise des négociations sur le statut final entre Palestiniens et Israéliens", a dit M. Kerry aux journalistes dans la capitale jordanienne.

"Il s'agit d'un pas significatif et bienvenu. L'accord est en cours de finalisation, nous n'allons donc absolument par parler de ses éléments pour l'instant", a dit le ministre américain au bout de quatre jours d'intense activité diplomatique et d'entretiens avec les responsables palestiniens et israéliens.

Un responsable du Département d'Etat a indiqué qu'ils "sont parvenus à un accord sur les éléments de base qui permettront le début des pourparlers directs".

M. Kerry, qui concluait sa sixième mission dans la région, a affirmé que "si tout se passe comme prévu (le négociateur palestinien) Saëb Erakat et (les négociateurs israéliens) Tzipi Livni et Isaac Molho me rejoindront à Washington pour entamer les premiers pourparlers au cours de la semaine prochaine, et une nouvelle annonce sera alors faite par nous tous".

Il a salué le "courage" du président palestinien Mahmoud Abbas et du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"Personne ne croit que les divergences de longue date entre les deux parties seront résolues du jour au lendemain ou juste effacées. Nous sommes conscients que face aux défis, il faudra faire des choix très difficiles dans les jours à venir", a-t-il souligné.

M. Kerry s'est dit "toutefois, plein d'espoir, aujourd'hui (..) en raison du leadership courageux du président Abbas et du Premier ministre Netanyahu. Tous les deux ont choisi de faire des choix difficiles et les deux ont joué un rôle clé dans ce sens".

Le secrétaire d'Etat a en outre affirmé que "la meilleure façon de donner une chance à ces négociations est qu'elles restent privées".

M. Kerry venait de Ramallah (Cisjordanie) où il avait eu de nouveaux entretiens de dernière minute avec le président Abbas et M. Erakat. Il avait auparavant passé quatre heures au téléphone en consultations avec les dirigeants israéliens et palestiniens, selon des sources diplomatiques américaines.

Il avait décidé de cette rencontre avec M. Abbas, avec lequel il s'est déjà longuement entretenu mardi et mercredi à Amman, après des discussions avec Saëb Erakat dans la capitale jordanienne vendredi matin.

M. Erakat venait l'informer "de la position qui s'est dégagée hier (jeudi) soir de réunions de la direction palestinienne", avait déclaré un responsable palestinien sous le couvert de l'anonymat, citant "une référence claire aux frontières de 1967, l'arrêt de la colonisation et des éclaircissements sur la question de la libération des prisonniers".

Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Zeev Elkin avait lui rejeté ces revendications, affirmant que "préjuger des concessions auxquelles Israël est prêt avant même l'ouverture de négociations avec les Palestiniens ne sera jamais couronné de succès".

"Même ceux qui soutiennent une solution à deux Etats devraient admettre que la reconnaissance des frontières de 1967 a quelque chose de suicidaire", avait-il dit, en référence aux lignes antérieures au début de l'occupation israélienne.

Source : AFP

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