Ligue 1: Cavani sauve Paris du fiasco face à Ajaccio

  • L'attaquant du PSG Edinson Cavani célèbre son but contre l'AC Ajaccio, le 18 août 2013 à Paris
    L'attaquant du PSG Edinson Cavani célèbre son but contre l'AC Ajaccio, le 18 août 2013 à Paris AFP - Miguel Medina
  • Les Parisiens Zlatan Ibrahimovic et Ezequiel Lavezzi, lors de PSG-AC Ajaccio, le 18 août 2013 à Paris
    Les Parisiens Zlatan Ibrahimovic et Ezequiel Lavezzi, lors de PSG-AC Ajaccio, le 18 août 2013 à Paris AFP - Kenzo Tribouillard
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AFP

Le buteur uruguayen Edinson Cavani a frappé fort pour sa première titularisation avec le PSG en évitant en toute fin de match une énorme désillusion au champion en titre face à Ajaccio (1-1), dimanche au Parc des Princes lors de la 2e journée.

Le PSG n'a toujours pas remporté de victoire en L1 mais l'égalisation magnifique d'"El Matador" (86e), un enchaînement crochet-frappe enroulée, est peut-être de nature à réveiller une formation qui n'avait pu que ramener un nul poussif de son premier déplacement à Montpellier (1-1).

Le public parisien s'attendait à une réaction et souhaitait surtout voir à l'oeuvre le duo Cavani-Ibrahimovic. Il aura été servi même si l'ouverture du score des Corses par Benoît Pedretti a jeté un froid en début de partie (9e). Mais en quelques éclairs, il aura pu goûter aux prémices et aux promesses de l'alléchante association entre "El Matador", plus gros transfert de l'histoire du championnat (64 millions d'euros), et "Ibra".

Alors que Monaco, son plus sérieux rival pour le titre, n'en finit pas de flamber avec Radamel Falcao, le PSG vit un début de saison poussif mais aura montré du coeur à l'ouvrage et pourra toujours se reposer sur le talent individuel de ses vedettes achetées à prix d'or.

Après deux nuls en deux rencontres, la pression commence toutefois à peser sur Laurent Blanc. Choix par défaut des propriétaires qataris, l'ancien sélectionneur de l'équipe de France, accueilli très fraîchement par les supporteurs de la capitale avant le coup d'envoi, a sans doute déjà épuisé une partie de ses jokers.

Pendant ce temps, Fabrizio Ravanelli pouvait savourer son retour presque gagnant au Parc des Princes à la tête d'Ajaccio, lui qui reste honni par les fans du PSG depuis son fameux penalty simulé avec Marseille en 1997.

Le duo Cavani-Ibrahimovic en rodage

Car Paris a encore beaucoup de travail pour survoler le championnat comme la saison dernière. La doublette Cavani-Ibra est encore en rodage et les deux hommes, qui ont très peu combiné ensemble, cherchent visiblement leurs marques.

Ibrahimovic reste pourtant un poison constant pour les défenses et a sollicité à de nombreuses reprises Guillermo Ochoa (7e, 21e, 34e), le portier d'Ajaccio.

Avant son but, Cavani, qui s'était contenté d'une vingtaine de minutes de jeu à Montpellier, se sera essentiellement montré dangereux sur des têtes (38e, 48e, 59e). Mais il a été le héros de la soirée avec son but splendide.

Au-delà du cas de ces superstars, le PSG s'est distingué, comme à Montpellier, par une entame désastreuse et une incapacité à accélérer le jeu, à l'image de Javier Pastore au déchet technique préoccupant et sorti après la pause sous les sifflets.

La défense n'a pas été plus sereine avec des ratés inhabituels de la part des deux Brésiliens Thiago Silva et Alex, guère aidés sur le côté droit par un Christophe Jallet à la technique limitée.

La sortie en seconde période de l'infatigable Blaise Matuidi, la tête en sang après un choc avec un défenseur corse, n'a pas arrangé les affaires de Paris et de son nouvel entraîneur, dans le dur après seulement deux journées de championnat.

Source : AFP

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