Rodez Aveyron football : trois retours pour un premier choc

  • Paul Cattier, Florent Gache et Julien Delétraz.
    Paul Cattier, Florent Gache et Julien Delétraz. Repro CP
Publié le
Maxime Raynaud

CFA, 3e journée. Paul Cattier, Julien Delétraz et Florent Gache retrouvent samedi soir à  20 heures, une pelouse de Paul-Lignon où ils ont tout trois brillé. Mais, cette fois, ils seront dans le camp d’en face. Celui de l’ogre grenoblois.

Ils ont changé de maillot mais pas d’envie: celle de toujours vaincre, évidemment. Et ce n’est pas parce que c’est Rodez en face qu’ils lèveront le pied. Ce serait mal connaître Paul Cattier, Julien Delétraz et Florent Gache. Mais le Raf aura au moins cet avantage ce soir lorsqu’il croisera le fer avec l’ogre grenoblois: il connaît bien le trio. Assez d’ailleurs pour le redouter. Et pour cause, l’espace d’une saison chacun, le gardien (2005-06), le défenseur latéral ou milieu défensif (2011-12) et le milieu offensif (2011-12) ont fait ses beaux jours. Même si, point commun des trois, l’accession s’est à chaque fois refusée à eux pour des broutilles."On reparle parfois avec Julien (Delétraz) de cette montée ratée d’un rien", confie d’ailleurs Gache, encore amer de cette lutte perdue face à Uzès quand Cattier, lui, avait vécu le tragicomique épisode Yzeure.

Florent Gache: "Pas de raison qu’on échoue"

Aujourd’hui, après quelques tribulations, les trois ont retrouvé leur cocon: celui de leur club formateur, retombé dans les divisions nationales amateurs après avoir frayé dans l’élite. "Le club n’a rien à faire là", constate Gache, revenu cet été se relancer au bercail après une saison mi-figue mi-raisin à Créteil, champion de National. Ce soir, ils tenteront de le prouver face à certains de leurs anciens partenaires. "J’ai de bons souvenirs à Rodez et à Paul-Lignon. C’était une belle expérience et ça fera plaisir de revoir Faviana, Lorthioir ou même Inzerillo que j’ai perdu de vue depuis le centre de formation", avoue Delétraz dont le capitanat et le jeu avaient fait l’unanimité en Aveyron. 

Son compère aux dribbles dévastateurs lorsqu’il portait les couleurs "sang et or" abonde: "J’avais été super bien accueilli et j’avais vraiment apprécié la chaleur des gens à Rodez". Pourtant, sur les coups de 20 heures, lorsqu’ils pénétreront sur la pelouse de la rue Vieussens, il y a fort à parier que ça ne sera pas pour se remémorer leurs belles heures ruthénoises. La faute aux impératifs d’un club isérois 3e l’an passé du groupe B mais aux moyens bien plus élevés. "On sait que c’est très important pour le club, même vital, reconnaît Gache. Mais on ne veut pas non plus se mettre trop de pression. Si on joue à notre niveau, il n’y a pas de raison qu’on échoue." Et le Raf en sait quelque chose.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?