Avec leur premier succès, les Ruthénoises respirent

  • A l'image d'Audrey Cugat, les Ruthénoises ont fait le jeu pour signer leur premier succès.
    A l'image d'Audrey Cugat, les Ruthénoises ont fait le jeu pour signer leur premier succès. JAT
  • Avec leur premier succès, les Ruthénoises respirent Avec leur premier succès, les Ruthénoises respirent
    Avec leur premier succès, les Ruthénoises respirent
Publié le
Maxime Raynaud

Foot féminin (6e journée). En quête d’un premier succès cette saison en D1, les demoiselles du Raf ont profité de la venue de Muret pour enfin se libérer.

Une bonne chose de faite. Et qui n’est plus à faire. Si le plus dur dans une saison est de signer un premier succès, les demoiselles du Rodez Aveyron football sont passées à autre chose depuis hier en dominant le promu Muret sans trop de soucis. Surtout, après avoir loupé le coche par deux fois -à Soyaux (1re journée, 3-2) et face à Hénin-Beaumont (4e journée, 1-1)-, elles ont enfin négocié un premier virage face à un concurrent direct au maintien. Avant de recevoir Arras dans quinze jours pour un nouveau duel capital, après une escapade chez l’ogre lyonnais dans une semaine, ce n’est pas négligeable.

Kaabachi-Ribeyra, ça change tout

Toujours est-il qu’à force de ne pas gagner depuis l’ouverture du championnat, les Ruthénoises ont d’abord dû prendre sur elles-mêmes, hier. Et vaincre sous les yeux de leur ex-coach Élodie Woock une fébrilité palpable. Et puis, après avoir vu sa première tentative repoussée (2e), Flavie Lemaitre a libéré tout son monde juste avant la pause, profitant d’un astucieux ballon par-dessus la défense d’Anaïs Ribeyra (44e). Mais avant que Laurie Cance ne soit mise sur orbite pas un caviar d’Ella Kaabachi en fin de partie (80e) et que la messe ne soit définitivement dite, le Raf a également joué a se faire peur.

Des Murétaines guère dangereuses

Pas non plus outre mesure, les Murétaines ne se montrant guère dangereuses à l’exception d’un coup franc sur la barre transversale signé Élodie Lizzano (76e). Mais à force de buter sur une défense emmenée de main de maître par l’ex-Ruthénoise Manon Alard, ou sur une gardienne aux gants chauds, les protégées de Nicolas Bach laissaient craindre le pire. Jusqu’à ce que, donc, Kaabachi, comme Ribeyra avant elle, ne sorte de sa boîte pour offrir à l’issue d’un petit festival la délivrance finale à Cance à dix minutes du terme. Avec ses deux recrues, qualifiées depuis la semaine dernière, le Raf n’est plus tout à fait le même. Et dans la perspective du maintien, c’est également une bonne chose. 

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?