Rugby, Fédérale 1 : Rodez vainqueur avec casse

  • La rencontre face à Tulle a été rude. L'infirmerie de Rodez est copieusement garnie.
    La rencontre face à Tulle a été rude. L'infirmerie de Rodez est copieusement garnie. Jean-Louis Bories/Centre Presse
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Mathieu Roualdés

Le succès face à Tulle (26-20) a laissé des traces dans le camp ruthénois, lors de la 6e journée de Fédérale 1. Tour d’horizon de l’infirmerie du SRA entre bonnes et mauvaises nouvelles avant le déplacement à Langon, 3e, dimanche. 

Une victoire à la Pyrrhus. Si Patrick Furet est loin d’avoir perdu toute son armée comme le roi des Molosses en son temps, il a laissé pas mal de plumes dans la bataille livrée face à Tulle, dimanche. Nombre de ses soldats ont ainsi rejoint la case infirmerie.

Cela constitue le gros point noir d’une journée au cours de laquelle Rodez a retrouvé le succès mais surtout un jeu digne de ses capacités. Depuis le début de la saison, il est conscient de sa plus grande lacune: son effectif limité en quantité. Cela devient problématique car les "bobos" contractés n’en sont justement pas pour certains joueurs! Les diagnostics établis sont néanmoins bien plus optimistes pour d’autres.

Blessures en cascade

De cette rencontre face à Tulle au cours de laquelle le combat a été rude, des interrogations ont découlé quant à l’état de santé de quatre joueurs. Comme attendu, les nouvelles n’étaient pas rassurantes pour Cyril Montet, hier. Le 3e ligne, en verve jusqu'à présent, pourrait vivre la même mésaventure que la campagne passée: une saison quasi-blanche. Car une rupture des ligaments croisés est à craindre.

En revanche, Ruan Lamprecht (entorse interne des ligaments du genou droit), Vincent Favre-Trosson (mâchoire touchée après un violent plaquage) et Mathieu Pallarès (arrachement osseux au poignet gauche) pourraient être opérationnels dès dimanche à Langon. Mais le staff ne prendra peut-être pas de risque en les intégrant au groupe fanion.

Quant aux joueurs déjà touchés et présents dans les tribunes de Paul-Lignon avant-hier, les nouvelles sont là également très différentes selon les cas. Pour Thomas Pagès, les examens passés à la clinique Medipôle de Toulouse hier ont conclu à une luxation de l’épaule avec immobilisation de cette dernière durant 15 jours. Le 3e ligne sera de retour en janvier dans le groupe tout comme Antoine Pisano qui souffre d’une fracture au poignet droit. Le pilier Éric Piorkowska, victime d’une fracture d’une côte, sera certainement un peu juste pour le déplacement à Langon.
 

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