Les Business Ladies 12, chefs d'entreprise, pas féministes

"Puisque tu n’as aucune chance, saisis-la!". La formule est de Jamel Debbouze et les fondatrices de Business Ladies 12 ont décidé de se l’approprier. "Elle est représentative de l’état d’esprit de notre réseau", confirme Renée Gonthier-Agaya, la présidente.
Né officiellement cet été, ce club des femmes entrepreneures aveyronnaises a servi sa soirée d’inauguration au P’tit Parigot, restaurant situé au n° 11 de l’avenue Durand-de-Gros à Rodez. L’occasion pour les initiatrices de rappeler, notamment que, "la femme est un maillon fort de l’économie!"

Une vingtaine d'adhérents

Fort déjà d’une bonne vingtaine d’adhérents, Business Ladies 12 a anticipé un Plan d’action au niveau de l’État qui vise à encourager la mise en place de clubs de dirigeantes pour atteindre la fourchette de 30 à 40 % de femmes entrepreneures en 2017.

"On a un équilibre à trouver entre vie de femme, de maman, d’épouse, et vie de chef d’entreprise... Ce n’est pas un fantasme mais une réalité, insiste la présidente. On doit déployer davantage d’énergie pour trouver sa place. Il faut donc pouvoir s’appuyer sur un tel réseau pour atteindre l’épanouissement professionnel".

"Mutualiser les expertises"

Elle poursuit: "Il n’y a pas de recette miracle. Ce club permet de mutualiser les expertises, d’enrichir son carnet d’adresses". Parlant "de démarche positive" et "d’ouverture totale" -comprenez que la porte n’est pas fermée aux hommes car "nous sommes certes des femmes mais pas des féministes"-, Renée Gonthier-Agaya dit aussi qu’il n’y a pas de politique au sein de ce réseau.

"Il a été créé pour faire du business bien sûr mais aussi afin de bâtir un tissu solide et solidaire, conclut l’intéressée. On va proposer des rencontres informelles dédiées à la détente, baptisées 'Les bulles ladies', avec, par exemple, des sorties culturelles ou sportives".