Les Chapiteaux du Rouergue abritent tous les événements

Si les balbutiements ont eu pour cadre Villefranche, durant six mois à peine, l’histoire des Chapiteaux du Rouergue débute réellement à Maleville, au cœur de la zone artisanale des Rives, sur un grand terrain car cette activité prend de la place. Robert et Éliane Fillol ont créé l’entreprise en 1981, dont ils ont tenu les rênes jusqu’en 2004 avant de la vendre à Didier Laurent. Ils avaient promis de l’accompagner pendant un an et ils ont tenu parole... Mieux, ils ont fait durer le plaisir puisque monsieur est resté trois années et madame n’a ainsi tourné la page qu’au printemps 2013.

Activité en Aveyron et dans les départements voisins

Né à Villefranche, âgé aujourd'hui de 46 ans, Didier Laurent était cadre commercial à Montpellier quand il a décidé de chercher une entreprise à reprendre. C’est "par hasard" qu’il est tombé sur les Chapiteaux du Rouergue et il a été "tout de suite séduit" par la perspective.

S’il a commencé par "développer les réceptions privées et se recentrer localement", œuvrant prioritairement en Aveyron et dans les départements limitrophes, il a aussi voulu déménager: "J’étais locataire, le bâtiment n’était pas isolé et je n’étais pas en bord de route. Je ne suis pas un artisan mais un commerçant, et je voulais être chez moi ".

Deux salariés

Depuis septembre 2011, il est installé dans un complexe flambant neuf, sorti de terre à Villeneuve sur un terrain de 7 000 mètres carrés, voisin de la gendarmerie, avec 1300 mètres carrés de surfaces couvertes. Il abrite deux salariés (une secrétaire et un chauffeur-livreur), cinq véhicules (trois poids lourds, deux fourgons) et, notamment, une aire de lavage isolée. Tentes de réception, stands d’exposition..., Didier Laurent fournit des chapiteaux pour tous les événements, privés, professionnels ou institutionnels. Sans oublier le mobilier, "sauf la vaisselle", précise l’intéressé. Le plus gros de l’activité est saisonnier, de juin à septembre, pour un chiffre d’affaires de 400 000 €.

La situation géographique, un frein

Pour les années futures, Didier Laurent ne manque pas d’idées (mobilier lumineux, jeux gonflables...) pour le développement de son entreprise mais il ne peut pas "faire l’économie de certaines questions". "J’ai des projets tous les matins en me levant mais la situation géographique est un frein, confirme-t-il. Nous ne sommes pas assez proches d’une grande ville, comme Toulouse ou Montpellier. À titre d’exemple, nous intervenons sur deux ou trois 'jolis' mariages par an". Si la fourchette pour un tel (heureux) événement peut varier aisément de 1 500 à 15 000 €, la moyenne oscille entre 4 000 et 6 000 €.