Football : la marche était trop haute pour les Ruthénoises

Malgré les bonnes dispositions entrevues il y a plus de deux semaines à Saint-Etienne (0-2), la marche était bel et bien trop haute des Ruthénoises en quête de confirmation de cette nouvelle impulsion. En effet, hier, Rodez est tombé sur une grosse machine parisienne qui n’a jamais été inquiétée puisque sa gardienne Karima Benameur n’a même pas eu besoin de s’employer. Les Parisiennes n’ont de surcroît pas tardé à prendre le dessus sur ce duel à sens unique.

Un tir à côté de Delie (10e) illustrait la domination des locales qui trouvaient l’ouverture sur un lob bien inspiré de la capitaine Sabrina Delannoy (15e). Privé de munitions, les «Rafettes» ne faisaient, elles, que colmater les brèches pour éviter que les Parisiennes ne tuent le suspense trop tôt. Mais au retour des vestiaires, ces derniers profitaient d’un moment de flottement dans la défense aveyronnaise pour doubler la mise de près de Bresonik (49e).

Des lacunes défensives criantes

L’entraîneur ruthénois Nicolas Bach avait beau injecter du sang neuf avec les rentrées successives de De Sousa et de Banuta, rien n’y faisait. Rodez était trop limité pour bousculer la hiérarchie. A contrario, le PSG poursuivait son festival offensif en ajoutant une troisième réalisation par Lindey Horan qui, sur une frappe contrée à l’angle gauche de la surface, prenait Garcia à contre-pied (64e). Friable défensivement, le Raf était complètement submergé par les assauts répétés de Franciliennes qui, profitant d’un mauvais dégagement d’Alexia Pascal, aggravaient la marque (71e). Et ce n’était pas fini...

Remuante depuis le début de la rencontre, l’internationale tricolore Marie-Laure Delie décrochait sa récompense en clôturant le festival de sa formation par un hat-trick dans le dernier quart d’heure (74e, 86e, 88e). Il était temps que la rencontre se termine pour les visiteuses qui ont concédé leur plus lourde défaite de la saison mais ne réintègrent malgré tout pas une zone de relégation quittée il y a quinze jours.