Anne-Marie Escoffier dément une "indiscrétion" du Monde

  • La ministre déléguée à la Décentralisation et conseillère générale de Rignac, Anne-Marie Escoffier.
    La ministre déléguée à la Décentralisation et conseillère générale de Rignac, Anne-Marie Escoffier. Archives CP
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Christophe Cathala

Dans les colonnes du Monde, la ministre déléguée à la Décentralisation et conseillère générale de Rignac "confie qu’elle n’aurait pas voté la loi de Manuel Valls, organisant le redécoupage des cantons". Des propos profondément dénaturés rétorque la ministre. 

Sur son site lemonde.fr, à la rubrique «les indiscrets», le quotidien du soir met en exergue des propos attribués à Anne-Marie Escoffier. La ministre déléguée à la Décentralisation et conseillère générale de Rignac "confie qu’elle n’aurait pas voté la loi de Manuel Valls, organisant le redécoupage des cantons", dit l’article, citant la ministre: "Dans mon département, le redécoupage fusionne six cantons! C’est trop (...) Si j’avais été au Sénat lorsque le texte a été discuté, j’aurais suivi le vote du groupe RDSE", les Radicaux de gauche, qui ont voté contre.

Droit de réponse

Des propos qui ont fait parler d’eux, hier en Aveyron, avant qu’Anne-Marie Escoffier remette les pendules à l’heure par un droit de réponse envoyé au Monde. Elle a bien rencontré plusieurs journalistes sur l’opposition des Radicaux de gauche à cette réforme cantonale. "Après avoir rappelé que j’ai toujours respecté la discipline de mon groupe lorsque je siégeais au Sénat, j’ai longuement exposé les raisons pour lesquelles, indépendamment même de la solidarité gouvernementale à laquelle je suis tenue comme tout ministre, je soutiens cette réforme portée par mon collègue Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, écrit la ministre.

Des propos "profondément dénaturés"

"J’ai notamment insisté sur le fait qu’elle est seule à même d’assurer la parité dans les conseils généraux (...). J’ai également souligné que le redécoupage électoral que cette réforme implique, fondé sur des bases essentiellement démographiques et pouvant donc déboucher sur des circonscriptions très étendues dans les territoires faiblement peuplés, va permettre de réconcilier enfin la population des cantons avec le principe d’égalité des citoyens devant le suffrage". Anne-Marie Escoffier assure que Le Monde "a profondément dénaturé le sens" de ses propos.

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