Decazeville : le Chemin de croix de Gustave Moreau sécurisé

Après avoir été exposées au musée Denys-Puech, les quatorze toiles du Chemin de croix réalisé par Gustave Moreau ont retrouvé leur écrin «naturel» sur les murs de l’église Notre-Dame de Decazeville.

Un écrin decazevillois sensiblement modifié à l’occasion du retour de l’«œuvre prodigue», et désormais équipé d’un tout nouveau système de sécurité dit de «détection-intrusion» que les élus en charge du dossier, estiment "bien plus performant" que le précédent.

Dans les toutes prochaines semaines, les vitrines qui protègent les toiles seront également remplacées par un modèle "plus performant et bien plus fonctionnel", soulignent les élus en charge du dossier. "Les vitres sécurit sont très lourdes. En conséquence, les manœuvres de dépose et de repose doivent systématiquement se faire avec des ventouses, ce qui peut faire craindre à chaque fois pour la sécurité et l’intégrité physique des employés municipaux."

Quid d’un policier municipal supplémentaire, quid d’un espace muséographique dédié ?

Ces différents aménagements techniques devaient normalement s’accompagner de la création d’un second poste de policier municipal, telle que l’avait annoncée voilà quelques semaines le maire Jean Reuilles. Un policier municipal chargé de veiller au chemin de croix, et de surveiller "la zone bleue" prochainement mise en place dans le centre-ville. 

Une création de poste, initialement prévue avant la fin de l’année, mais qui semble reportée sine die, comme l’éclosion d’un projet d’espace muséographique spécialement dédié au chemin de croix, évoqué en des temps pas si lointains.