Ligue 1: Le PSG reçoit Valenciennes, pour se rassurer avant Leverkusen

  • Le milieu italien du PSG Marco Verratti (c) est poursuivi par le Monégasque Emmanuel Rivière, le 9 février 2014 au stade Louis-II de Monaco
    Le milieu italien du PSG Marco Verratti (c) est poursuivi par le Monégasque Emmanuel Rivière, le 9 février 2014 au stade Louis-II de Monaco AFP/Archives - Valery Hache
  • Le défenseur néerlandais du PSG Gregory Van der Wiel photographié en championnat contre Monaco, le 9 février 2014 au stade Louis-II
    Le défenseur néerlandais du PSG Gregory Van der Wiel photographié en championnat contre Monaco, le 9 février 2014 au stade Louis-II AFP/Archives - Jean-Christophe Magnenet
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AFP

Le PSG, qui a manqué l'occasion à Monaco (1-1) d'assommer la Ligue 1, voudra se relancer vendredi (20h30) contre Valenciennes en match avancé de la 25e journée, en espérant surtout retrouver son haut niveau de jeu automnal, avant le 8e de finale aller de Ligue des champions mardi à Leverkusen.

Même si les Parisiens n'ont toujours pas battu leurs trois premiers poursuivants au classement que sont Monaco, Lille et Saint-Étienne, leur avance de 5 points sur les Monégasques est un confortable matelas qui leur permet de rester sereins dans la course au titre.

Outre cette incapacité à battre ses concurrents directs dans les face-à-face -"quand on peut tuer le match, il faut tuer le match" concède Laurent Blanc-, l'autre motif d'inquiétude concerne son niveau de jeu, actuellement bien moins élevé qu'en octobre et novembre.

Depuis la trêve, le PSG est moins souverain, manquant de fluidité, d'inspiration et surtout d'efficacité offensivement comme défensivement.

Le constat est éloquent: en 2014 Paris a encaissé neuf buts en autant de rencontres. Quant à l'attaque, encore privée pour au moins deux semaines de Cavani -lequel était en méforme lors de ses dernières sorties avant blessure-, elle subsiste par une "Zlatan-dépendance" qui peine à masquer les carences de Lavezzi, Lucas ou Ménez.

Résultat, Paris est un peu dans le dur tout en ayant pas mal puisé dans ses réserves, même si les deux coupes nationales ne viendront plus densifier son calendrier. Éliminé en 16e de finale de la Coupe de France par Montpellier, il ne jouera la finale de Coupe de la Ligue que mi-avril contre Lyon.

'A 250%'

C'est justement la fatigue qui est mise en avant par Blanc pour expliquer les difficultés actuelles de son équipe. Mais une "fatigue mentale, pas physique", précise-t-il.

"On doit essayer de retrouver de la fraîcheur", enjoint-il donc à la veille de recevoir une équipe de Valenciennes en fâcheuse posture de premier relégable (18e) mais dont les points grappillés ces dernières semaines lui donnent des raisons de croire en sa survie, et surtout à quatre jours de son déplacement européen à Leverkusen.

"On a l'habitude de jouer des matches de championnat avant ceux de Ligue des champions, celui-là est comme les autres", tente toutefois de banaliser Blanc qui va faire tourner son effectif pour ne pas prendre de risque avant la C1 et en espérant voir certains remplaçants se remettre enfin au diapason des titulaires.

"Il y aura une équipe différente que celle qui a affronté Monaco", dit-il sans plus de précision. Une équipe qui devrait débuter avec Cabaye, ainsi que Marquinhos et Pastore, auteur d'une performance encourageante à Monaco dimanche.

Pour Ariel Jacobs, les Parisiens "auront plus que la tête à la Ligue des champions, je crois que c'est une réalité. C'est un match un peu piège pour eux, car ce n'est pas directement un grand nom du foot européen. Et même si le PSG a beaucoup de possibilités pour faire tourner, c'est normal qu'un joueur ait un tout petit peu la tête tourné à ce match, et son corps aussi, pour éviter les contacts."

"On va devoir être à 250%", affirme l'entraîneur de Valenciennes qui espère surtout que Paris ne sera "qu'à 70%". "Mais on n'ira pas en victime consentante, ce n'est pas le propre du sport. Ce respect doit disparaître à 20h30".

Paris est prévenu.

Source : AFP

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