Consommation : les Aveyronnais adeptes des petites annonces

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    Consommation : les Aveyronnais adeptes des petites annonces
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Centre Presse Aveyron

En période de crise, les Français cherchent de nouvelles façons de consommer. Et comme le révèle une étude Ifop-Payplug, ils sont de plus en plus nombreux à apprécier les sites de petites annonces, au point d’y consacrer beaucoup de temps. 

En période de crise, les Français cherchent de nouvelles façons de consommer. Et comme le révèle une étude Ifop-Payplug,  ils sont de plus en plus nombreux à apprécier les sites de petites annonces, au point d’y consacrer un temps certains. 84% des Français ont déjà effectué un achat sur l’un de ces sites, 65% y ont déjà vendu un objet.

Qui sont-ils ? 

Largement plébiscité, le site Leboncoin.fr a déjà séduit 60 % des Français qui ont déjà utilisé le site pour réaliser des achats, dont 40 % à plusieurs reprises. Des Français âgés de 25 et 34 ans (93% des acheteurs), inactifs (69%) ou exerçant des professions intermédiaires (69%) vivant dans des communes rurales (71 %). Il suffit d'ailleurs de consulter le site pour constater que la seule page "Aveyron" compile quelque 90 000 offres, à raison d'une vingtaine de nouvelles pages d'annonces chaque jour.  

"Rendre service"

Une "singularité" qui s'explique en grande partie partie par l'éloignement de ces populations avec les centres d'achats mais pas seulement. Le "bon sens" prime encore. "Avant de jeter mon frigo à la déchetterie j'ai mis une petite annonce sur Le Bon coin, juste pour voir. Une heure après il était vendu. J'ai donc renouvelé l'expérience à plusieurs reprises dans l'idée de rendre service à quelqu'un qui n'a pas de gros moyens plutôt que pour gagner de l'argent", explique Jacques. En moyenne, un vendeur assidu gagne 61 euros les bons mois.

Et si comme Jacques, beaucoup d'acheteurs voient dans les sites de ventes en ligne "une sorte de vide grenier, les contraintes en moins", l'engouement  pour ce nouveau mode de consommation n'est pas prêt de s'estomper. Selon l'étude de l'Ifop, 78 % des sondés déclarent qu'ils auront encore à l'avenir des objets ou des services à proposer via ces sites. 

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