Rodez : le défi du Musée Denys-Puech passera par les artistes locaux

  • "Il n’est pas question de fermer le musée Denys-Puech", déclare le maire.
    "Il n’est pas question de fermer le musée Denys-Puech", déclare le maire. Charles Leduc/CP
Publié le
Charles Leduc

Culture. "Patrimoine" de la ville, cet établissement culturel ne fermera pas, assure le maire de Rodez. En revanche, pour continuer d’exister, il va connaître une «mutation» dans les prochains mois.

Alors que le musée Soulages va ouvrir ses portes dans les prochaines semaines, des Ruthénois redoutent que le musée Denys-Puech, qui a célébré son centenaire en 2010, tombe dans l’oubli, ou qu’il disparaisse. Cet établissement culturel "fait partie du patrimoine de la ville ; et il n’est absolument pas question de le fermer", réplique le maire et président du Grand Rodez, Christian Teyssèdre.

Seulement "1 000 entrées payantes par an"

Les trois musées de Rodez (Denys-Puech, Fenaille et Soulages) sont "complémentaires", ajoute-t-il. "Ils sont complètement différents. Chacun, avec sa spécificité, répond aux attentes des différents publics". Certes, mais fort de seulement "1 000 entrées payantes par an", ce "beau musée" ne connaît pas le succès de son voisin, Fenaille. Et, à l’heure des contraintes budgétaires, "on ne peut pas faire comme si ce n’était pas une réalité", explique le premier magistrat.

D’où la réduction du budget du musée du tour de ville depuis six ans (de 650 000 € à 250 000 €, "sans que le nombre d’entrées ait baissé") et l’instauration de la mutualisation des trois musées ruthénois, au travers d’un pôle muséal, depuis le 1er janvier, sous l’égide de la communauté d’agglomération. L’objectif avoué est, en effet, de trouver une "cohérence" entre ces trois-là. Aujourd’hui, c’est un véritable "défi" que doit relever Denys-Puech. Un défi qui passe par une "mutation qui va se faire dans les mois qui viennent".

Des expositions réservées aux artistes locaux

Et il est un "fil conducteur" que Christian Teyssèdre ne semble pas perdre de vue : la mise en valeur des œuvres exposées à Rodez. Aussi, le maire souhaite que les expositions temporaires du musée soient réservées à des artistes départementaux. Déjà, cette politique est en passe de se mettre en place. Pour preuve, l’édile ruthénois annonce qu’une exposition consacrée au catharisme y prendra place "à la fin de l’année". Celle-ci présentera les peintures du magistrat Hervé Olivier, un spécialiste, reconnu en Aveyron, de l’époque cathare. Bien sûr, il sera également question d’organisation de Denys-Puech ; et la modification de ses horaires d’ouverture est une piste qui sera également certainement explorée afin d’"optimiser" au mieux le personnel qui travaille dans les trois établissements.

Voir les commentaires
Sur le même sujet
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?