Decazeville échoue à un point !

  • Avec les juniors version 2013-2014, le Sporting a retrouvé sa fierté.
    Avec les juniors version 2013-2014, le Sporting a retrouvé sa fierté. CP
Publié le , mis à jour
Mathieu Roualdés

Finale. Défaits d’un tout petit point (14-13), les juniors decazevillois ont vu leurs homologues d’Arcachon soulever un bouclier attendu au Sporting depuis 77 ans.

Cruel ! Si le parcours des juniors du Sporting restera à jamais gravé dans les mémoires, une finale, ça se gagne. On ne le dira jamais assez mais perdre si près du but est terrible. À un tout petit point, n’en parlons même pas... Surtout pour des juniors, encore frêle devant autant de lumières et d’émotions. Car, dimanche  encore dans la banlieue d’Agen à Bon-Encontre, ils n’étaient pas loin d’être un millier à avoir fait le déplacement pour soutenir cette bande de «minots». Tout le monde y croyait, tout le monde voyait déjà ce fameux bouclier de champion de France faire le tour de Decazeville, de la rue Cayrade au stade Camille-Guibert. Cela fait 77 ans que le SCD attend d’enregistrer son deuxième titre national. Il devra encore patienter... Car le champion de France juniors Phliponeau 2014 se nomme Arcachon.

Bien moins soutenu, le club girondin ne s’en est pas laissé compter. Et a, notamment grâce à ses arrières aux jambes de feu, fait craquer les jeunes aveyronnais. Dès l’entame du match, ces derniers se faisaient d’ailleurs surprendre sur une magnifique attaque d’Arcachon (8e). Tendu, haché par les coups de sifflets, peu ouvert, aucun autre essai, ni points, n’allait d’ailleurs être inscrit lors de ce premier acte. Tout restait alors jouable. 

Exploit personnel

Et certainement après un de ses fameux discours, Éric Fernandez et ses poulains allaient semble-t-il réaliser le plus dur. Un essai du centre Tarbouriech (42e), une première pénalité signée Larivière (51e) et une deuxième réalisation en force du même Tarbouriech (54e) offraient huit points d’avance au Sporting. À 13-7, ce dernier tenait son 2e bouclier de l’histoire entre ses mains.

Mais il a rapidement dû dire au revoir à ce rêve fou quand Arcachon et ses «jolis bébés» ont poussé, poussé jusqu’à arriver à leurs fins. Non pas par son paquet d’avants mais par un exploit personnel de l’ouvreur Dos Santos. Ce dernier aplatissait entre les poteaux (62e), histoire de s’offrir une transformation de la gagne des plus faciles. Il ne la manquait pas et offrait le titre aux siens. Pour Decazeville, les regrets sont énormes.

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