Le Maire annonce sa candidature à la présidence de l'UMP

  • Bruno Le Maire à la sortie du bureau politique de l'UMP le 10 juin 2014 à Paris
    Bruno Le Maire à la sortie du bureau politique de l'UMP le 10 juin 2014 à Paris AFP - Eric Feferberg
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Le député de l'Eure et ancien ministre Bruno Le Maire a annoncé mercredi sa candidature à la présidence de l'UMP lors du congrès prévu en octobre ou en novembre.

"Je serai candidat pour porter le renouveau que je défends depuis plus de deux ans, un renouveau politique complet qui est nécessaire à ma famille politique", pour "redonner de la dignité à ma famille politique", a déclaré M. Le Maire sur RMC et BFMTV.

M. Le Maire, 45 ans, a notamment été collaborateur de Dominique de Villepin, puis secrétaire d'Etat aux Affaires européennes et ministre de l'Agriculture du gouvernement Fillon.

"Le prochain président de l'UMP que je souhaite être aura une responsabilité importante qui est d'organiser ces primaires voulues par les militants. Je prends l'engagement, si je suis élu président de l'UMP, que je ferai en sorte que des primaires soient organisées qui soient des primaires ouvertes, équitables, les plus neutres possibles pour que chacun qui souhaite concourir puisse le faire librement et dans de bonnes conditions", a-t-il expliqué.

A la question de savoir si Nicolas Sarkozy pourrait s’exonérer des primaires en cas de retour en politique, M. Le Maire a répondu: "les primaires s'imposeront à tous."

L'UMP, déstabilisée par le scandale de l'affaire Bygmalion, a amorcé une sortie de crise mardi avec la désignation à l'unanimité de son bureau politique d'une direction provisoire --trio dirigeant Juppé-Raffarin-Fillon, Chatel secrétaire général-- jusqu'à l'élection d'un nouveau président d'ici novembre.

M. Le Maire fait "entièrement confiance" au triumvirat Juppé-Raffarin-Fillon. L'audit interne des comptes de l'UMP annoncé par François Fillon est une "très bonne idée", a-t-il estimé. "Comme tous les élus j'ai fait mon chèque à l'UMP quand il y a eu une crise, 2.000 euros. J'aimerais juste savoir ce que sont devenus ces 2.000 euros. Et je pense à tous ces militants que j'ai rencontrés. Ils veulent savoir où est passé leur argent. Ils ont raison, on leur doit des comptes."

"Nous avons donné beaucoup de pouvoir au triumvirat, (...) c'est pour qu'ils s'en servent", a-t-il également déclaré à propos du cas d'Eric Cesari, directeur général de l'UMP dont le nom est régulièrement cité dans l'affaire Bygmalion.

Quant à la vente du siège du parti suggérée par Nathalie Kosciusko-Morizet, "je rappelle juste que malheureusement, nous ne sommes pas propriétaires du siège. En plus d'être à la ramasse, il ne faudrait pas qu'on se retrouve à la rue", a-t-il ironisé.

Source : AFP

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