Urbanisme. Les retards pris dans l’aménagement de la zone deviennent problématiques, notamment pour la partie commerciale. Et la communauté de communes s’obstine à ne pas vouloir communiquer...
La zone du Centre. «Le» dossier majeur de la communauté de communes. «Le» projet essentiel de Decazeville, de tout le territoire, n’en déplaise à quelques réfractaires. La zone du Centre et ses quelque 14 M€ d’investissements, entre dépollution, assainissement, voirie, aménagements divers (places, promenades…) et, surtout, la perspective d’un nouvel espace commercial, à proximité du cinéma et de la RD 840, sur l’ancien terrain de Sériparquet.
Ben justement, parlons en de cet espace commercial, prévu avec supermarché, enseignes discount et lieux de restauration, soit quelques «bricoles» qui manquent dans le décor local. L’ensemble est, depuis des années, présenté comme l’aménagement susceptible de donner un nouvel élan au Bassin, dont les familles se précipitent vers toutes les zones commerciales des agglomérations voisines pour trouver ailleurs ce qu’elles ne trouvent pas ici. Bref, l’espace commercial de la zone du Centre doit corriger le tir, fixer le client, enrayer les fuites de chalands. Pourquoi pas ?
Des recours juridiques en série qui bloqueraient l’avancée du projet
Sauf que les milliers de mètres carrés qui doivent accueillir les équipements commerciaux tant attendus demeurent désespérément déserts. Les travaux en lien avec le projet, porté par une société toulousaine estampillée «promoteur et ensemblier immobilier», devaient d’abord débuter à l’été 2013. Loupé. Puis, promis juré, au printemps 2014, sachant que d’après le planning prévisionnel global, la zone du Centre dans son ensemble devait être achevée fin 2014 (!). On sera loin, très, très loin du compte. Car pour l’heure, et pour ne parler que de l’espace commercial, il n’y a rien. Toujours rien à l’horizon. Pas l’ombre d’un engin de chantier.
«En off», on parle d’une véritable collection de recours juridiques en tout genre qui seraient déposés par autant de gens bien plus préoccupés par leurs intérêts personnels que par l’intérêt général. Des recours qui auraient pour effet d’entraver le projet. Soit. Mais la collectivité et les élus qui la dirigent pourraient alors, à un moment ou un autre, consentir un minimum de communication en direction d’une population qui ne comprend pas le comment du pourquoi de ces retards récurrents. On se hasardera à penser que la collectivité ne mesure pas vraiment l’attente de ses administrés sur un sujet aussi important.
Délais supplémentaires
Alors chacun attend, pendant que certains parlent aujourd’hui d’un an ou plus de délais supplémentaires, sans pour autant donner de véritables explications. Une situation bâtarde qui va jusqu’à gripper des projets liés. Certes, des travaux non négligeables sont en cours, comme la réalisation du giratoire de Fontvergnes, qui offrira d’ici à quelques semaines une nouvelle entrée de ville et de zone. Pour l’entrée de zone, si cela revient à déboucher sur des terrains vagues, autant faire traîner encore les choses jusqu’à ce que les aménagements intérieurs se dessinent. Et pour faire traîner, on sait faire...
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?