Rallye du Rouergue : contretemps pour Germain Bonnefis

  • A peine dix kilomètres de test et la Porsche de Germain Bonnefis est à l'arrêt pour un problème d'embrayage.
    A peine dix kilomètres de test et la Porsche de Germain Bonnefis est à l'arrêt pour un problème d'embrayage. Guillaume Verdu
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Guillaume Verdu

Le pilote aveyronnais Germain Bonnefis a cassé l'embrayage de sa Porsche, jeudi après-midi, lors d'une séance d'essais à la base d'Estaing - Le Nayrac. Un contretemps malheureux à huit jours du début du rallye du Rouergue.

Le pilote aveyronnais Germain Bonnefis était jeudi après-midi sur la base d'essai d'Estaing - Le Nayrac, pour tester la Porsche 996 qu'il utilisera lors du rallye du Rouergue, les 11 et 12 juillet.

La séance a été écourtée en raison d'une panne mécanique. Un contretemps pour le Baraquevillois, qui souhaitait à la fois se familiariser avec le véhicule, tout en effectuant une opération de promotion en embarquant plusieurs de ses partenaires à la place du copilote.

"Il vaut mieux que ça m'arrive aujourd'hui"

Pour cette première séance d'essais, 22 aller-retours de six kilomètres étaient programmés sur cette portion sinueuse et pentue. Finalement, Germain Bonnefis n'en effectuera qu'un seul avant que sa mécanique ne le trahisse au milieu de la seconde boucle. "Il y a un souci avec l'embrayage, explique le Baraquevillois. On doit tout changer et on a besoin d'une pièce neuve."  Pas question toutefois de s'inquiéter à une semaine du départ du Rouergue. "Il vaut mieux que ça m'arrive aujourd'hui que lors de la première spéciale", sourit le pilote.

"Déçu"

Les sponsors n'ont pas pu profiter du bolide. Mais pas question pour autant d'en faire un drame, à l'image de Jean-Pierre Danti, invité par Carrefour Market Baraqueville : "Je ne suis jamais monté dans une voiture de course. Cela aurait été une bonne expérience, mais bon... Je suis plus déçu pour lui que pour moi."

Les quelques spectateurs venus assister à la séance ont également pris la situation avec le sourire. Jacques Tardieu, Romain et André Ambert se sont déplacés en famille : "On est venu parce qu'on est fadas de Porsche. On l'a vu descendre, puis elle est remontée avec les clignotants, tractée par une Land Rover ! Tant pis."

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