Un autre regard sur la photo grâce à «l’œil» de Sylvie Bosc

  • Commerciale de formation, Sylvie Bosc a toujours gardé un œil sur la photo.
    Commerciale de formation, Sylvie Bosc a toujours gardé un œil sur la photo. RDS
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Portrait. Photographe officielle de nombreux festivals Sylvie Bosc est une infatigable épicurienne dont l’objectif est de «profiter de tous les instants de la vie».

Après un premier séjour en mai, invitée par Marie-Geneviève Fau à la librairie Chemins d’encre, Sylvie Bosc est de retour à Conques. Elle a ainsi accroché, jusqu’au 11 septembre, son exposition Jeux de scène aux cimaises du centre européen. Au travers de cette série de quinze photos, elle veut partager avec les visiteurs "tout mon ressenti lors des différents concerts que j’ai eu la chance de photographier en 2013".

Pour elle, "la scène, souvent inaccessible, peut être une occasion de proximité avec l’artiste et toucher ainsi son intimité visuelle, une intimité qu’il partage volontiers avec son public lorsque le rideau se lève". Et force est de reconnaître que, quand l’émotion des artistes côtoie leur talent, "le résultat peut être bluffant", selon les propres termes de la photographe aveyronnaise.

Jeux de scène

Certes, mais ce résultat est également le fruit du talent de cette épicurienne des belles choses. Elle n’hésite pas à monter carrément sur scène, comme elle l’a fait récemment au festival de blues de Cahors, pour offrir un autre regard. "Je travaille dans ces cas-là comme si c’était une séance individuelle en toute intimité, en apprivoisant les attitudes et en captant les mouvements", se réjouit-elle... Cette proximité, elle y tient, elle la cultive, car "toute la différence se fait désormais à ce niveau".

Elle est donc "plutôt fière" de son exposition Jeux de scène, d’autant qu’elle mise beaucoup sur ces manifestations pour se faire connaître. "Il y a bien sûr le profil Facebook créé il y a trois ans et qui compte 1700 contacts, dont je me sers comme tremplin pour titiller la curiosité, il y a le site internet aussi mais, n’ayant pas de boutique, les expos restent une belle vitrine", admet-elle. 

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