Il «dégoupille» au cours d’une soirée et frappe sa compagne

Les faits jugés mercredi auraient pu «se retrouver devant une cour d’assises». Le procureur Antoine Wolff a dénoncé «le déchaînement de violence» qu’a subi dans la nuit de lundi à mardi une jeune femme d’Onet-le-Château. Originaire d’Aurillac, le prévenu qui était entendu en comparution immédiate devant le tribunal de Rodez a été condamné à plusieurs reprises, notamment pour des faits de violences. Il explique au juge qu’au cours de cette soirée particulièrement arrosée, il «dégoupille» après que la victime-avec laquelle il était ami depuis plusieurs années- ait évoqué une histoire passée avec son ancienne compagne. 

Les coups pleuvent

Il frappe alors la jeune femme dans le dos avec la crosse d’un fusil. «Pourquoi avoir utilisé cette arme?», questionnent les policiers lors de son interrogatoire. «Je voulais lui faire fermer sa gueule», a simplement lâché le prévenu. Il va même avec un couteau lui entailler la nuque. Prévenus par la victime, les policiers interviennent sur place et neutralisent l’individu. Toujours sous «le coup de la colère», il va, durant sa garde à vue, blesser un policier en lui jetant ses chaussures au visage. Il sera jugé prochainement pour ces faits.

Prison avec sursis

«Je me suis trompé à votre sujet, a lancé le procureur. J’ai cru que des peines de travail d’intérêt général étaient suffisantes.» Par trois fois au cours du mois dernier, l’homme avait été condamné. Mais hier, le procureur a requis de la prison ferme. Le tribunal a suivi son avis puisqu’il le condamne à un an de prison, avec mandat de dépôt, dont six mois avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve de deux ans.