Rugby : grosse journée pour Decazeville chez les "sangliers"

Il n’y a jamais de déplacement facile en rugby. Encore moins lorsqu’il faut se rendre à Belvès, 1 500 habitants, son église et ses joueurs de rugby surnommés les « sangliers ». Un surnom loin d’être usurpé sur le carré vert. Alors, on ne vous fait pas un dessin sur l’accueil réservé aux Decazevillois cet après-midi. Sans parler du fait que les Belvésois jouent ni plus ni moins que leur survie aujourd’hui ! Autant dire que cette fois, plus que les autres, les locaux ne vont rien lâcher. Car une défaite leur coûterait le maintien.

Un premier succès à l’extérieur ?

La donne est tout autre côté aveyronnais. Les phases finales s’approchent à grand pas et, si ce n’est un cataclysme de dernière minute, le Sporting devrait y goûter après trois saisons de disette. « Il nous manque encore deux points pour être assuré de la quatrième place », avertit tout de même Frédéric Delfau.

« Plus vite, on les aura, mieux ce sera. On sait que ce sera très difficile à Belvès car on connaît les qualités de cette formation. Mais on a vraiment envie de concrétiser nos belles prestations à l’extérieur par un succès », poursuit l’entraîneur.

En effet, le SCD n’a toujours pas gagné une rencontre hors de Camille-Guibert cette saison. À trois matches du terme du championnat - réception de Lavaur et déplacement à Mazamet pour finir -, c’est certainement le bon moment.