Israël: un scrutin à haut risque pour Netanyahu - EN DIRECT

  • Les supporters du Likoud après les premiers résultats des sondages à la sortie des urnes, au siège du parti, à Tel Aviv
    Les supporters du Likoud après les premiers résultats des sondages à la sortie des urnes, au siège du parti, à Tel Aviv AFP - Menahem Kahana
  • Des militants devant le quartier général du parti de l'Union sioniste (centre-gauche) à Tel Aviv
    Des militants devant le quartier général du parti de l'Union sioniste (centre-gauche) à Tel Aviv AFP - Gali Tibbon
  • Un juif orthodoxe dans un bureau de vote à Bnei Brak, près de Tel Aviv
    Un juif orthodoxe dans un bureau de vote à Bnei Brak, près de Tel Aviv AFP - Gil Cohen Magen
  • Un juif orthodoxe vote à Tel Aviv
    Un juif orthodoxe vote à Tel Aviv AFP - Gil Cohen Magen
  • Faits et chiffres sur Israël avant les élections de mardi
    Faits et chiffres sur Israël avant les élections de mardi AFP - J-M. Cornu / G. Handyside
  • Le leader travailliste Isaac Herzog (c) face à la presse après avoir voté à Tel Aviv
    Le leader travailliste Isaac Herzog (c) face à la presse après avoir voté à Tel Aviv AFP - Thomas Coex
  • Le Premier ministre Benjamin Netanyahu vote à Jérusalem
    Le Premier ministre Benjamin Netanyahu vote à Jérusalem POOL/AFP - Sebastian Scheiner
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Centre Presse Aveyron

21:17 GMT - Le Premier ministre israélien sortant Benjamin Netanyahu a déjoué aujourd'hui tous les pronostics en faisant au moins jeu égal avec le centre gauche aux élections parlementaires et en semblant disposer d'une marge de manoeuvre plus favorable que le travailliste Isaac Herzog pour former le prochain gouvernement. M. Netanyahu, au pouvoir depuis mars 2009, semble mieux placé que son rival pour être appelé par le président Reuven Rivlin à exercer un troisième mandat consécutif de Premier ministre. La faculté de M. Herzog à former une coalition paraît soumise à de multiples aléas, et en particulier au bon vouloir de la liste des partis arabes israéliens. Celle-ci paraît créer un autre évènement en terminant troisième, avec 12 ou 13 sièges, selon les sondages. Elle est restée très élusive sur son attitude et sur un éventuel soutien à M. Herzog. Une fois que les résultats officiels auront été proclamés, peut-être d'ici à jeudi après-midi, M. Rivlin aura sept jours pour accomplir la tâche capitale de choisir auquel des 120 députés élus confier la formation du gouvernement. Si les sondages sont confirmés, M. Netanyahu a déjà réussi à faire mentir les enquêtes d'opinion qui annonçaient son parti quatre sièges derrière l'Union sioniste. Ces élections passaient dans une large mesure pour un référendum pour ou contre lui. FIN DU DIRECT

21:17 GMT - PS français - Une délégation du parti socialiste français composée de Jean-Marc Germain, David Assouline, Sandrine Mazetier et Henri Weber est venue soutenir l'Union sioniste. "Nous nous réjouissons de la progression du parti de M. Herzog et que les questions sociales aient été présentes pendant la campagne en Israël. Une coalition autour de M. Herzog permettrait à la fois de faire avancer le processus de paix et de s’occuper des questions relatives à leur vie quotidienne qui préoccupent les Israéliens", a déclaré à l'AFP Jean-Marc Germain, secrétaire général à l’international du PS, député des Hauts de Seine. "Même si les résultats ne sont peut-être pas aussi bons qu'on aurait pu le souhaiter, ces élections montrent que la gauche en Israël a repris de la force et c’est déjà une bonne chose que les listes de gauche aient pu se hisser à ce niveau", a ajouté le député.

21:17 GMT - Contre les pronostics - Sur twitter, le Premier ministre israélien écrit: "contre tous les pronostics: une grande victoire pour le Likoud! Une grande victoire pour le peuple d'Israël!", après les sondages qui placent le Likoud au coude à coude avec le centre gauche, démentant les enquêtes d'opinion qui l'annonçaient battu.

21:09 GMT - NETANYAHU REVENDIQUE "UNE GRANDE VICTOIRE" MALGRE LES PRONOSTICS

20:38 GMT - A La Haye - Les Palestiniens vont intensifier leurs efforts diplomatiques et saisir la Cour pénale internationale (CPI) pour y poursuivre les dirigeants israéliens, affirme le responsable palestinien Saëb Erakat, peu après l'annonce des résultats à la sortie des urnes. "Il est clair que le Premier ministre Benjamin Netanyahu formera le prochain gouvernement et pour cela, nous disons clairement que nous irons au Tribunal de La Haye, nous allons accélérer, poursuivre et intensifier" les efforts diplomatiques, dit-il à l'AFP, alors que le Likoud de M. Netanyahu sont selon les sondages au coude à coude avec son rival de centre gauche.

20:16 GMT - Troisième force - La liste commune formée par les partis arabes israéliens est devenue ce soir pour la première fois dans l'histoire du pays la troisième force au Parlement avec 13 députés élus, selon les sondages à la sortie des urnes. Les chaînes privées 2 et 10 créditent cette liste, qui rassemble quatre partis présentant des candidats juifs et arabes, de 13 sièges, tandis que la Première chaîne (publique) leur en donne 12 à 20H00 GMT, heure de fermeture des bureaux de vote en Israël. Ils n'ont jamais atteint un tel score. Les quatre partis -communiste, islamiste et nationalistes arabes- comptaient 11 députés dans le Parlement sortant.

20:14 GMT - Coude à coude - Le parti de droite du Premier ministre israélien sortant Benjamin Netanyahu est au coude au coude avec la liste de centre gauche du travailliste Isaac Herzog dans les sondages à la sortie des urnes diffusés par les télévisions après les élections. Le Likoud de M. Netanyahu a 28 sièges, soit un d'avance sur le centre gauche dans l'une de ces projections. Les deux listes sont à égalité avec 27 mandats dans deux autres.

20:04 GMT - LES PARTIS ARABES, TROISIEME FORCE AU PARLEMENT

20:02 GMT - LE LIKOUD DE NETANYAHU ET LE CENTRE GAUCHE AU COUDE A COUDE (SONDAGES)

19:45 GMT - Optimiste - "On mise sur un réveil de la droite et puis sur le sérieux de tous ces Israéliens qui ont trouvé que la campagne anti-bibi avait dépassé toutes les bornes en terme de ridicule", indique à l'AFP Emmanuel Zribi, 26 ans, militant des jeunesses du Likoud, tee-shirt de sport anti-transpiration à l’effigie du parti passé par-dessus sa chemise.

19:42 GMT - Convaincu - De jeunes sympathisants sont regroupés a l'entrée du QG de Herzog, à Tel Aviv. Raz Bouzaglo, 18 ans, qui habite dans la périphérie de la ville, porte un tee shirt bleu avec son portrait. Il l'a suivi toute la journée et est enthousiaste: "J'allais voter pour lui mais là, il m'a complètement convaincu. Il était super calme, super convaincu de la victoire, pas du tout stressé comme le disent ses critiques. Il va faire ce qu'il dit, pas comme Bibi", rapporte Delphine Matthieussent.

18:57 GMT - "Churchill" - "L'atmosphère est vraiment tendue au Likoud car on ne sait vraiment pas qui va gagner ce soir. Netanyahu lutte pour la survie de l'Etat d'Israël, celle de son parti, et la sienne, dans cet ordre", déclare à l'AFP Eli Hazan, conseiller de la campagne du Likoud. A la question de savoir ce que ferait Bibi au cas où il échouerait à former une coalition, Eli Hazan répond: "Quoi qu'il arrive, je pense que Netanyahu restera le leader de notre parti, il fera comme Churchill, il ira dans l’opposition et reviendra en force".

18:46 GMT - 65,7% - A 20H00 locales (18H00 GMT), deux heures avant la fin du scrutin, le taux de participation atteint 65,7%. Pour la première fois depuis le début du vote, ce taux est supérieur à celui de 2013 à la même heure (63,9%), rapporte le journaliste de l'AFP Jean-Luc Renaudie.

17:59 GMT - Selfies - Deux heures avant la fermetures des bureaux de vote, le quartier général du Likoud est vide. Seuls sont là quelques journalistes et des agents de sécurité qui tuent le temps en faisant des selfies. L'état-major du parti devait se retrouver au Palais des congrès de Tel Aviv.

17:27 GMT - "Capitalisme débridé" - "En termes de diplomatie et sur le conflit avec les Palestiniens, l'Union sioniste et Netanyahu, c'est la même chose. Jusqu'aux dernières élections j'ai toujours voté pour le Likoud, mais maintenant je commence à en avoir assez du capitalisme débridé de Bibi", dit Moshe Allali à la journaliste de l'AFP Delphine Matthieussent, à Tel Aviv. "Israël a de graves problèmes, et seul un homme de droite peut les résoudre" et le "seul qui puisse les résoudre c'est Bibi", déclare de son côté un religieux à la sortie des urnes au journaliste de l'AFP John Davison, à Jérusalem. "J'ai vraiment regardé qui était le plus chauvin, qui se préoccupait de la situation des femmes et qui ne le faisait pas. C'est ça qui a influencé mon vote", dit encore une ancienne religieuse au journaliste de l'AFP Ahikam Seri, à Tel Aviv.

17:23 GMT - Colère - "Le seul à qui on interdit de parler aux médias, c'est moi ! Personne ne me fera taire !", s'est exclamé Netanyahu après l'interdiction faite aux TV de retransmettre en direct son intervention en fin d'après-midi. "Il y a encore un écart significatif entre les travaillistes et le Likoud. Nous sommes engagés dans une bataille cruciale. Le seul moyen de combler cet écart, c'est d'aller voter et de voter pour le Likoud. L’écart entre le Likoud et les travaillistes vient avant tout de l’argent envoyé par l'étranger qui s’est déversé en énormes quantités sur des associations de gauche pour remplacer le gouvernement que je dirige au profit d’un gouvernement de gauche avec le soutien des Arabes. Ayman Odeh, le chef de la liste arabe qui soutient Herzog, a déjà dit qu'il faut non seulement me renverser mais aussi m'envoyer en prison", juge-t-il. "Si je suis élu, il n'y aura pas de gouvernement d’union nationale avec les travaillistes, car il est impossible de surmonter les divergences", ajoute-t-il, selon des propos rapportés par Andrea Bernardi, à Jérusalem.

17:23 GMT - Ultra-nationaliste - Le parti Israël Beiteinou de l'ultra-nationaliste ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman veut un accord de paix régional avec les pays arabes et non bilatéral avec les Palestiniens. Israël Beitenou ne s'oppose pas à un Etat palestinien. Il prévoit même d'y envoyer les Arabes israéliens "qui s'identifient aux Palestiniens" et qui perdraient nationalité et droits en Israël. Il milite pour des échanges de territoires et même de populations entre certains territoires peuplés d'Arabes israéliens et les colonies de Cisjordanie.

17:16 GMT - Abstentionnisme - Parkings gratuits, distributions de glaces à l’eau, réductions dans les salles de cinéma, les initiatives se sont multipliées à travers Israël pour booster la participation.

17:14 GMT - Apéro - Comme le veut la tradition à Tel-Aviv, c'est au bar du coin que les jeunes, attablés en terrasse autour d’un verre, musique israélienne à fond à la radio, attendent les premiers résultats à la télévision.

16:58 GMT - 54,6% - A 18H00 (16H00 GMT), quatre heures avant la fin du vote, 54,6% des Israéliens avaient voté, contre 55,5% en 2013 selon la commission électorale, rapporte Jean-Luc Renaudie, journaliste de l'AFP.

16:53 GMT - Sept jours - Après les résultats officiels, le président israélien Reuven Rivlin aura sept jours pour choisir auquel des 120 députés élus confier la formation du gouvernement. Celui-ci aura 28 jours pour constituer une coalition. Le président peut, si nécessaire, prolonger cette durée de 14 jours. En cas d'échec, le président peut confier la tâche à un autre parlementaire, avec un délai de 28 jours. Un éventuel troisième prétendant n'aurait plus, lui, que 14 jours avant que le président ne réclame de nouvelles élections.

16:46 GMT - Centre-gauche - Tzipi Livini dirige le parti de centre-gauche HaTnuah qu'elle a créé en 2012. Ancienne ministre de la Justice chargée du dossier palestinien, limogée par M. Netanyahu, Mme Livni, venue du Likoud, s'est progressivement rapprochée du centre. Avocate, ancien agent du Mossad âgée de 56 ans, elle se dit attachée à un "Etat juif et démocratique", ce qui passe, selon elle, par la création d'un Etat palestinien.

16:44 GMT - Sur le sable - Des dizaines de milliers d’Israéliens ont profité de la journée électorale – traditionnellement fériée – sous le soleil pour aller prendre l’air dans les parcs nationaux. De nombreux autres ont gagné les plages de Tel-Aviv où on continuait à parler politique sur le sable.

16:42 GMT - Intervention imminente - M. Netanyahu a annoncé une intervention devant la presse à sa résidence en fin d'après-midi. La commission électorale en a interdit la diffusion en direct par les télévisions, estimant qu’elle relève de la propagande alors que la campagne est officiellement terminée depuis hier.

16:30 GMT - Viendra, viendra pas ? - Le QG du Likoud pour la soirée est installé au Parc des expositions de Tel-Aviv, entre des salles de mariages et une foire aux ustensiles de cuisine, constate Daphné Rousseau, journaliste de l'AFP. Dans un hangar climatisé, des écrans géants diffusent des images de drapeaux israéliens qui flottent au vent. Quelques portraits de Netanyahu ont été accrochés à la hâte, sinon la décoration est minimaliste. Netanyahu viendra-t-il au QG du Likoud à Tel-Aviv quel que soit le résultat ? "C'est probable, on ne le saura que plus tard dans la soirée", dit un porte-parole du parti.

16:13 GMT - Ecran géant - Dans la salle où l’Union sioniste du travailliste Herzog suivra les résulats, seule la presse et les services de sécurité sont autorisés à entrer. Un écran géant diffuse des images de Isaac Herzog et Tzipi Livni.

- Politique libérale -

16:11 GMT - Illustre famille - Le chef de l'opposition, Isaac Herzog, avocat de 54 ans, député depuis 2003 et plusieurs fois ministre, s'est illustré pour sa défense des causes sociales et s'est prononcé maintes fois pour la création d'un Etat palestinien. Fils de l'ancien président Haïm Herzog, il est issu d'une des familles les plus illustres d'Israël. Il conduit l'Union sioniste, coalition de centre gauche formée avec le parti HaTnuah de Tzipi Livni.

16:10 GMT - Bibi - En cas de victoire du Likoud, Benjamin Netanyahu, surnommé "Bibi" tout au long de la campagne, serait désigné Premier ministre de l'état hébreux pour la troisième fois, après 1996 et 2009. Il se présente comme "M. Sécurité", rempart contre l'Iran et l'islam radical. Proche de l'école néo-conservatrice américaine, il mène une politique libérale contestée par la gauche, qui assure à Israël de bons résultats macro-économiques tout en creusant les inégalités sociales, parmi les plus importantes des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

15:47 GMT - Nationaliste - "Il ne peut y avoir de gouvernement d'union avec le parti travailliste", dit Netanyahu sur la chaîne i24News à quelques heures de la fermeture des bureaux de votes. "Le fossé est si large qu'on ne peut plus le combler". "Si je suis élu, je formerai un gouvernement nationaliste, un gouvernement du camp nationaliste", martelle le Premier ministre, qui se dit prêt à résister "à toutes les pressions pour un retrait aux frontières de 1967, une division de Jérusalem ou une soumission à l'accord sur le nucléaire iranien". "Malgré cette campagne diffamatoire, une grande majorité des électeurs me veulent comme Premier ministre", croit-il.

15:19 GMT - Arabes israéliens - Les partis arabes israéliens présentent pour la première fois une liste commune. Ils pourraient devenir la troisième force à la Knesset derrière les listes de MM. Herzog et Netanyahu. Descendants des Palestiniens restés sur leurs terres à la création d'Israël en 1948, les Arabes israéliens représentent 20% de la population et se plaignent d'être traités comme des citoyens de deuxième classe. Ils ont paru répondre en nombre aux appels à la mobilisation, avec un objectif primordial: se débarrasser de M. Netanyahu. "C'est un jour historique pour les Arabes", qui représentent plus d'un Israélien sur cinq, a lancé Ayman Odeh, numéro un de la liste commune formée par les partis arabes israéliens, devant son domicile dans la ville mixte de Haïfa. "Aujourd'hui, dit-il, nous répondons au racisme et à ceux qui veulent exclure les Arabes" après les déclarations anti-Arabes de plusieurs ténors de la droite, dit celui qui présente des candidats arabes mais aussi juifs sur sa liste formée d'islamistes, de communistes et de nationalistes arabes.

15:18 GMT - Union sioniste - Le principal concurrent du Likoud, l'alliance de centre gauche emmenée par le travailliste Isaac Herzog, assure qu'il s'appuiera sur la Ligue arabe pour revenir aux négociations avec les Palestiniens. L'Union sioniste milite pour "un Etat palestinien démilitarisé", l'annexion par Israël des blocs de colonies en Cisjordanie occupée, Jérusalem comme "capitale éternelle du peuple juif" et des relations économiques renforcées avec les Palestiniens.

15:17 GMT - Likoud - Le gouvernement de coalition du Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu, dominé par son parti de droite le Likoud, a mené durant neuf mois des négociations avec les Palestiniens sous l'égide de Washington, jusqu'à leur échec en avril 2014. M. Netanyahu a radicalement fait monter les enchères hier, en écartant pour la première fois clairement la création d'un Etat palestinien s'il est réélu. Le Likoud est traditionnellement contre un Etat palestinien car il refuse de revenir aux frontières de 1967 et de rendre Jérusalem-Est annexée et occupée, dont les Palestiniens veulent faire leur capitale.

- En masse -

15:12 GMT - Complexité - Avec le système israélien, ce n'est pas nécessairement le chef de la liste arrivée en tête qui sera appelé à tenter de former un gouvernement mais celui, parmi les 120 députés élus, qui sera le plus à même de constituer une coalition. Etant donné la dispersion des voix entre 25 listes en compétition et la complexité des alliances possibles, les experts s'accordent à reconnaître encore un léger avantage de ce point de vue à M. Netanyahu. A condition que les résultats soient conformes aux sondages.

15:02 GMT - "En danger" - "Le gouvernement de droite est en danger. Les électeurs arabes se rendent en masse aux urnes", convoyés en bus par des organisations de gauche, s'est alarmé M. Netanyahu sur sa page Facebook. Il se pensait en position de force face à tous ses adversaires. Mais il a admis jeudi que le risque de perdre était "réel". Au cours de la campagne, il s'est posé en garant de la sécurité d'un pays qui, officiellement, a livré huit guerres depuis sa création en 1948. Il a aussi mis l'accent sur la menace des organisations islamistes et jihadistes et celle d'un Iran doté de l'arme nucléaire.

14:56 GMT - 36,7% à 14H00 - Poussés par le soleil, les enjeux, l'incertitude du résultat, les Israéliens sont allés voter dès les premières heures de cette journée électorale traditionnellement fériée. Vers 14H00, le taux de participation officiel s'établissait à 36,7% contre 38,3% en 2013. Devant les bureaux, les électeurs exposaient la diversité de leurs préoccupations: l'économie, la sécurité, le conflit israélo-palestinien, l'identité juive...

14:53 GMT - Des semaines - Les Israéliens devraient avoir une idée précise de leur 20e Parlement avec les premiers sondages à la sortie des urnes, immédiatement après 20h00 GMT. Mais les tractations qui commenceront ensuite pour un gouvernement pourraient prendre des jours, voire des semaines.

14:28 GMT - Les Israéliens élisent aujourd'hui leurs députés lors d'un vote très incertain qui dira s'ils veulent encore du conservateur Benjamin Netanyahu ou si l'heure du changement a sonné. Jusqu'à 20h00 GMT, 5,88 millions d'électeurs sont appelés à choisir leurs 120 députés pour quatre ans, dans ce qui ressemble à un référendum pour ou contre M. Netanyahu, 65 ans, Premier ministre depuis mars 2009. C'est à l'un de ces députés que le président Reuven Rivlin confiera la tâche compliquée d'essayer de former une coalition de gouvernement: M. Netanyahu donc, ou bien son principal adversaire, le travailliste Isaac Herzog, ou bien encore un autre en fonction d'une arithmétique délicate. C'est M. Netanyahu lui-même qui a provoqué ces élections plus de deux ans avant l'échéance, en rompant fin 2014 une coalition gouvernementale trop indisciplinée à son goût. Mais les derniers sondages accordaient une avance de quatre sièges à la liste de son rival. S'il était Premier ministre, il serait le premier chef de gouvernement travailliste depuis Ehud Barak en 2001.

Source : AFP

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